Les marchés : le TSX reste en territoire positif

Publié le 11/09/2008 à 00:00

Les marchés : le TSX reste en territoire positif

Publié le 11/09/2008 à 00:00

Le S&P/TSX terminait la journée en hausse de 1,03% à 12 612 points, le S&P500 gagnait 0,92% à 1 249 points et le Nasdaq a atteint 2 258 points, soit une augmentation de 1,32%.

Ainsi, les titres des compagnies de l’énergie et des matériaux à Toronto se sont accrochés à leurs gains d’hier et affichaient même de faibles hausses. Le secteur de l’énergie gagnait 1,43% et celui des matériaux 0,59%, alors que le pétrole descendait, pour sa part, à 100,87 dollars américains le baril et que l’or chutait à 745,50 dollars américains l’once.

«Les investisseurs ont estimé que ces titres avaient trop baissé et se sont remis à en acheter», pense carlos Leitao, stratège et économiste en chef à la Banque Laurentienne.

La baisse des titres de ces compagnies précède généralement la baisse des cours des matières premières et de l’énergie», affirmait hier Denis Durand, associé principal chez Jarislowsky Fraser.

Dans le secteur des technologies, le titre de Research in Motion a connu un rebond de 4,52% à 117,44 dollars, ce qui a soutenu le TSX en fin de journée.

De fortes baisses ont été notées pour les financières américaines alors que la banque d’affaires Lehman Brothers continue d’éprouver des difficultés à lever du capital. Invitée à racheter Leman Brothers, la concurrente Goldman Sachs s’est désistée. Le titre de Lehman Brothers chutait encore de 45,93% à 3,92 dollars américains l’action.

«La situation actuelle chez Lehman Brothers traduit les difficultés de l’ensemble du secteur financier américain et mondial», affirme John Aiken, analyste chez Dundee Securities.

«Si Lehman Brothers parvient à vendre des actifs ou lever du capital, alors on pourrait dire que le pire est passé. Si aucune solution n’est trouvée, alors on conclurait que la crise est loin d’être terminée», affirme Carlos Leitao.

Les financières canadiennes devaient aussi subir les contrecoups des tensions autour de Lehman Brothers. Elles étaient en baisse le matin avant de revenir en hausse de 0,45% en fin d’après midi.

Le dollar canadien a subi, pour sa part, les contrecoups de l’envolée du dollar américain. «Nous sommes là devant un cas exceptionnel de hausse du dollar américain parce que les investisseurs estiment que le ralentissement économique touchera aussi l’Europe et le Japon», estime Carlos Leitao.

Le billet vert a atteint un sommet annuel de 1,39 par rapport à l’euro. Le huard s’échangeait, pour sa part, à 92,85 cents américains en baisse de 0,74 cents américains. Toutefois le dollar canadien se maintenait vis à vis de l’euro ou du yen.



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