« Nous avons vu la fin de la panique boursière, mais il reste maintenant à obtenir des nouvelles plus claires sur l’intensité et la durée de la récession pour que la remontée se poursuive», pense Carlos Leitao, économiste en chef à la Banque Laurentienne.

Toutefois, aux Etats-Unis, les investisseurs ont choisi de laisser de côté les hésitations en fin de journée et les indices sont grimpés dans la dernière demi-heure.

Si bien que le Dow Jones termine en hausse de 72 points, soit 0,92% à 7959 points.

Le Nasdaq gagne 0,37% à 1652 points.

Le S&P500 monte de 1% à 851 points.

À Toronto, le TSX a connu une journée de hausse modeste. L’indice gagne 133 points, soit 1,44%, à 9412 points.

Ce sont surtout les minières aurifères qui contribuent à soutenir l’indice alors que l’or regagne 14 dollars américains pour remonter à 906,80 dollars américains l’once.

En Europe, la Bourse de Londres a perdu 0,31% pour revenir à 4018 points. La bourse de Paris est tombée de 0,55%, ce qui la ramène à 3008 points. La Bourse de Francfort recule de 1,22% à 4538 points.

En Asie, la journée s’est soldée par une hausse pour la première fois dans la semaine. Les titres les plus appréciés ont été ceux des constructeurs automobiles, alors que les analystes entrevoient que les constructeurs japonais gagneront des parts de marché aux Etats-Unis.

Le Nikkei de Tokyo prend 1,37% à 8847 points, le Xinhua de Shanghai gagne 0,61% à 7149 points, alors que le Hang Seng de Hong Kong monte de 2,26% à 15 241 points.

Sur le marché des matières premières, le pétrole remonte légèrement et revient à 49,47 dollars américains le baril. «La présence d’inventaires encore élevé continue de peser sur les cours et les prix restent coincés dans la fourchette actuelle pour un certain temps encore », pense Gayle Berry, Barclays Capital.

Au niveau des devises, le dollar canadien remonte de 93 centièmes de cents pour revenir à 81,65 cents américains. Il réagit positivement à l’annonce de la Banque du Canada qui semble vouloir adopter une approche prudente à l’assouplissement quantitatif.
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