Les marchés : du vert pour finir

Publié le 17/04/2009 à 00:00

Les marchés : du vert pour finir

Publié le 17/04/2009 à 00:00

Par Olivier Schmouker

Plusieurs données encourageantes sur l’état de santé de l’économie américaine ont dynamisé les investisseurs. Parmi elles, les gains connus par Citigroup pour le premier trimestre de 2009, les premiers depuis six mois ; ou encore ceux de Wells Fargo. «L’impact s’est fait sentir jusqu’au Canada, les financières s’étant globalement appréciées de 8% cette semaine», indique Charles Huot, directeur général, actions institutionnelles, de BMO Marché des capitaux.

Une autre est le Vix. «L’indicateur Vix est retombé à 30 points, alors qu’il était à 90 il n’y a pas si longtemps. Plus le Vix est élevé, plus les investisseurs sont prudents. C’est le signe que la confiance est revenue sur les marchés», poursuit M. Huot.

Le Vix, pour Volatility Index, a été créé en 1993 par le Chicago Board Options Exchange. Il est considéré comme une jauge du niveau de peur des investisseurs par de nombreux analystes de marché.

Le TSX frôle les 9 500 points

Vendredi, à 16h, l’indice S&P/TSX gagnait 95 points, à 9438 points.

Au même moment, le Dow Jones progressait de 6 points, à 8131 points, le S&P500 de 4 points, à 869 points, et le Nasdaq de 2 points, à 1673 points.

Plusieurs facteurs peuvent expliquer ces gains. L’un d’eux est l'indice Reuters-Université du Michigan, dévoilé le matin, qui affiche une progression, à 61,9 points en avril (données préliminaires) contre 57,3 points en mars. C'est son meilleur résultat depuis septembre 2008, mois où il avait atteint 70,3 points. Il semble indiquer que les consommateurs américains commencent à croire que l'économie américain a touché le fond, et est en train de se redresser peu à peu.

L’or perd 12 dollars en une journée

Vendredi, l’once d’or perdait 12 dollars américains, à 867 dollars américains. «L’or n’est plus considéré comme un refuge, du moins plus autant que ce qu’il était ces derniers mois», commente M. Huot.

De son côté, le baril de pétrole brut restait quasiment stable, à 50,25 dollars américains, au Nymex.

Quant à la devise canadienne, elle s’échangeait en fin de journée à 82,36 cents américains. Se pose alors la question suivante : Est-ce la fin des déboires du huard ?



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