Les titres technologiques pâtissent de Dell. Photo : Bloomberg.
Les marchés nord-américains ont conclu une semaine en dents de scies plombés par le secteur des technologies de l’information. La Bourse de Toronto a tout de même enregistré un gain de 1,5% grâce à la performance de son secteur des matériaux.
À New York, le Dow Jones a progressé de 0,46%, alors que le S&P/500 et le Nasdaq ont reculé respectivement de 0,19% et de 1,01%.
«Cette semaine, les marchés ont vécu une phase de consolidation après la période des résultats financiers du 3e trimestre. On sent un certain inconfort avec quelques ‘bombes’ qui ont frappé notamment Manuvie et Research in Motion (RIM», soutient Charles Huot, directeur-général groupe conseil en portefeuilles chez BMO Marchés des capitaux.
Manuvie a procédé à une émission d’actions totalisant 2,5 milliards de dollars pour réduire son endettement et pour tirer partie de possibilités d’acquisition.
«De son côté, l’action de RIM a perdu des plumes cette semaine car certains analystes se disent inquiets de l’environnement beaucoup plus compétitif avec l’iPhone d’Apple et le système Android de Google», ajoute Charles Huot.
Ce dernier précise toutefois que l’élément qui a fait tourner les marchés cette semaine est venu de la Chine: «Le ministre national du développement du pays a déclaré que les bases de la reprise économique sont floues et que la consommation des ménages n’est pas au rendez-vous», raconte-t-il.
Au Canada, Charles Huot est d’avis que les marchés ont les yeux tournés vers le secteur bancaire. Les grandes banques canadiennes dévoileront leurs résultats financiers pour l’exercice terminé le 31 octobre dès mardi prochain. BMO sera la première à s’exécuter.
Vendredi
Pour la seule séance de vendredi, le S&P/TSX a perdu 21 points (0,18%) à 11 579.
À New York, le Dow Jones a reculé de 14 points (0,14%) à 10 318, le S&P/500 a baissé de 3 points (0,32%) à 1 091 et le Nasdaq s'est déprécié de 11 points (0,5%) à 2 146.
les marchés ont été plombés par le fabricant d'ordinateurs personnels et de serveurs Dell. Le titre de Dell a chuté de 10%, à 14,29 dollars américains au Nasdaq. La raison? Des résultats trimestriels pour le moins décevants, avec des profits en chute de 54% en glissement annuel et des revenus de 13,2 milliards de dollars américains inférieurs au consensus des prévisions des analystes.
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À cela s’ajoute le fait que la journée d’hier a été marquée par des statistiques peu encourageantes pour l’économie américaine. Par exemple, les emprunteurs immobiliers américains sont actuellement en détresse, 15% d’entre eux étant même en situation de défaut de paiement ou déjà en processus de saisie.
* Avec Olivier Schmouker
