Photo: Bloomberg.
Les marchés nord-américains ont terminé en hausse lundi, dynamisés par plusieurs données encourageantes sur l’état de l’économie américaine.
Alors qu’un rapport du gouvernement américain publié vendredi indique la plus forte création d’emplois en trois ans en mars, les investisseurs sont aussi enthousiasmés par les chiffres sur les ventes de maisons existantes aux États-Unis, qui ont crû de 8,2% en février. De plus, l’indice de l’ISM non manufacturier s’est établi à 55,4 le mois dernier, ce qui témoigne d’une solide croissance de l’économie américaine.
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À Toronto, le S&P/TSX a avancé de 34,3 points, à 12 185 points. Aux États-Unis, le Dow Jones a progressé de 46,5 points, à 10 974 points, le S&P 500, de 9,3 points, à 1187 points, et le Nasdaq, de 27 points, à 2430 points.
Des titres qui sont des baromètres de l’économie américaine comme Caterpillar, General Electric et Verizon étaient parmi ceux qui avançaient le plus à New York.
Au Canada, ce sont les producteurs d’énergie qui grimpaient le plus, alors que Suncor Energy et Canadian Natural Resources prenaient respectivement 2,6 et 2,1%.
Notons par ailleurs la progression du baril de pétrole, de l’once d’or et du dollar canadien. Le huard se rapprochait de la parité avec le dollar américain en prenant 0,65 cent US, à 99,80 cents US.
Luc Girard, directeur, groupe conseil en portefeuille chez Valeurs mobilières Desjardins, explique la performance des marchés aujourd’hui par un sentiment croissant de confiance chez les investisseurs. «On sent que la reprise se confirme. L’économie devient plus solide et moins dépendante de seulement quelques secteurs», mentionne-t-il.
Ce sentiment de confiance profite avant tout aux titres d’entreprises de secteurs cycliques, comme l’énergie et les ressources qui sont parmi les grands gagnants de la journée. Le dollar canadien est aussi en très forte demande lorsque les investisseurs pensent que l’économie mondiale va progresser, ajoute M. Girard.
La hausse du S&P/TSX a cependant été freinée aujourd’hui par le recul du poids lourd technologique Research in Motion, qui perdait 1,7% en raison des craintes d’un accroissement de la concurrence de la part d’Apple, qui lançait samedi son nouveau iPad.
