Les marchés finissent en rouge

Publié le 03/12/2009 à 16:22

Les marchés finissent en rouge

Publié le 03/12/2009 à 16:22

Par Olivier Schmouker

Des statistiques ont surpris à Wall Street. Photo : Bloomberg.

Les marchés nord-américains ont subitement baissé en fin de journée, les investisseurs étant en proie à des inquiétudes surtout liées à l’or.

À 16h, le S&P/TSX de la Bourse de Toronto a reculé de 143 points, à 11 636 points. Chez nos voisins du Sud, le Dow Jones a baissé de 87 points, à 10 366 points, le S&P500 de 9 points, à 1 100 points, et le Nasdaq de 12 points, à 2 173 points.

L’or désarçonne les experts

Pour la première fois en trois jours, la Bourse de Toronto a enregistré une baisse, en raison de préoccupations liées aux producteurs d’or. Les titres de ces derniers ont bondi ces derniers temps, à mesure que la valeur de l’once d’or allait de record en record au Nymex. Les voilà maintenant à la baisse.

Ainsi, l’action de Barrick Gold perdait 1,4% de sa valeur, à 49,68 dollars. Celle de New Gold, qui avait progressé hier de 11%, a diminué de 5%, à 4,17 dollars. Et celle d’Iamgold, de 4,5%, à 20,40 dollars.

«Les investisseurs collent de trop près au très court terme, et la saveur du jour est l’or», commente Sebastian Van Berkom, directeur, argent, de Van Berkom & Associés, à Montréal.

À New York, l’once d’or s’échangeait en fin de journée à 1 218 dollars américains, à la suite d’une progression de 5 dollars, ou 0,44%.

La Banque Nationale déçoit

La journée a aussi été marquée à Toronto par la divulgation de résultats trimestriels de plusieures grandes banques implantées au Canada. Le cas de la Banque Nationale du Canada est le plus frappant…

Son titre a perdu dans la journée 4,5% de sa valeur, à 61,70 dollars. C’est que la Banque Nationale a présenté un gain de 1,40 dollar par action pour le quatrième trimestre, alors que le consensus de la plupart des analystes tournait autour du chiffre de 1,46 dollar. Des résultats certes positifs, mais inférieurs aux attentes…

Brutal coup de frein à Wall Street

Du côté américain, les investisseurs ont été confrontés à des statistiques mi-figues, mi-raisins. Par exemple, l’indice de l’Institute for Supply Management (ISM) a surpris en passant en novembre sous la barre des 50 points, à 48,7 points. Le consensus des analystes était de 52 points…

Ce chiffre traduit une contraction de l’activité dans les services américains, et donc souligne la fragilité de la «reprise économique» des Etats-Unis. De fait, le sous-indice de la production est passé en un mois de 55,2 à 49,6 points, et celui des nouvelles commandes de 55,6 à 55,1 points.

«L’ISM a clairement surpris les investisseurs et donné un coup de frein aux opérations sur le marché», dit James Dunigan, président, investissements, de PNC Wealth Management, à Philadelphie.

Le huard proche des 95 cents US

En fin de journée, le baril de pétrole brut s’échangeait contre 76,14 dollars américains, à la suite d’une baisse de 14 cents, ou 0,18%.

Quant à la devise canadienne, elle valait 94,77 cents américains.

Avec Bloomberg.

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