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Les marchés nord-américains ont grimpé pour une deuxième journée de suite, stimulés par la fin de l’incertitude entourant la réforme du système de santé aux États-Unis et une lecture optimiste des derniers chiffres sur les ventes de maisons existantes aux États-Unis.
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À Toronto, l’indice du S&P/TSX a progressé de 77,4 points, ou 0,7%, à 12 044,5 points. Aux Etats-Unis, le Dow Jones a pris 102,9 points, ou 0,95%, à 10 889 points, le S&P 500, 8,4 points, ou 0,7%, à 1174 points, et le Nasdaq, 19,8 points, ou 0,8%, à 2415 points.
Le secteur industriel est un des grands gagnants de la journée, les investisseurs tablant sur une reprise graduelle de la consommation qui lui sera bénéfique. Caterpillar, Deere et FedEx ont enregistré des hausses respectives de 4,1, 3,2 et 2,2%.
En entrevue à lesaffaires.com, le portefeuilliste Stephen Gauthier, de Demers Valeurs mobilières, s’est dit un peu surpris de l’ampleur des hausses observées aujourd’hui sur les marchés, dans un contexte où les nouvelles économiques sont loin d’être si bonnes.
La réforme de la santé d’Obama était vue jusqu’à tout récemment comme une menace pour les titres d’entreprises de soins de santé et d’assureurs, tandis que la hausse des taux d’intérêt décrétée vendredi en Inde pourrait avoir un effet négatif sur la reprise économique mondiale, a-t-il expliqué.
« Il faut comprendre qu’il reste encore de l’argent qui doit être placé sur les marchés boursiers. Les investisseurs achètent des actions un peu par défaut parce que les autres placements ne rapportent en ce moment presque rien», a-t-il mentionné.
Bien que les profits des entreprises du S&P 500 soient en hausse de 40% par rapport à l’an dernier, M. Gauthier dit avoir encore des doutes quant à savoir si les fondamentaux de l’économie mondiale justifient une performance aussi solide des indices.
