Les marchés sont en hausse lundi. Photo: Bloomberg.
Les marchés nord-américains ont terminé en forte hausse lundi, alors que la hausse du prix du pétrole et les résultats meilleurs que prévu d’Exxon ont eu un effet positif sur l’ensemble des titres énergétiques et de producteurs de ressources.
Des statistiques montrant une hausse plus que forte que prévu du revenu personnel et des chiffres de l’ISM sur la production manufacturière aux États-Unis en janvier ont aussi été interprétés comme des signes encourageants.
Au terme de la séance, le S&P/TSX avait avancé de 218,3 points, ou 1,97%, à 11 313 points. Aux Etats-Unis, le Dow Jones avait progressé de 118,2 points, ou 1,17%, à 10 185 points, le S&P 500, de 15,3 points, ou 1,43%, à 1089 points, et le Nasdaq, de 23,85 points, ou 1,11%, à 2171 points.
Le dollar canadien s'échangeait à 16h à 94,13 cents US, en hausse de 0,61 cent US.
Exxon Mobil a rapporté lundi matin un profit trimestriel de 1,27$ US par action, bien au-dessus des attentes des analystes, qui prévoyaient 1,19$ US. L’action a pris 2,7% à la suite de ces résultats.
Au chapitre du pétrole, le baril de brut a avancé de 1,91 $ US, ou 2,6%, à 74,80 $ US.
De son côté, l'or était en hausse de 24$ US, ou 2,2%, à 1107,80 $ US l'once.
Les investisseurs tournent la page aujourd’hui sur un mois de janvier qui aura été difficile pour les marchés. Le S&P 500 a reculé de 3,7% au cours d’un mois qui est généralement un bon baromètre pour connaître la tendance du reste de l’année. Avant l’an dernier, le soi-disant baromètre de janvier a enregistré seulement cinq erreurs majeures depuis 1950, selon le Stock Trader’s Almanac.
Les marchés étaient trop pessimistes
Pour Luc Girard, directeur, groupe conseil en portefeuilles chez Valeurs mobilières, on a assisté aujourd’hui à un rééquilibrage des marchés vers une plus grande exposition au risque.
«Les investisseurs avaient exagéré la descente récemment en se faisant trop pessimistes. Le négatif primait, mais avec les derniers chiffres de ISM, les marchés ont explosé», a-t-il expliqué.
L’indice de l’ISM, qui mesure l’activité manufacturière aux États-Unis, a créé la surprise en se situant à 58,4% en janvier, alors que le consensus l’attendait plutôt à 55,5%. En décembre, il s’établissait à 54,9%. Du coup, l’indice a atteint son niveau le plus haut en cinq ans.
Les titres énergétiques et des ressources ont été les principaux bénéficiaires de ce regain d’optimisme, alors que les investisseurs choisissaient de déployer leurs billes à l’extérieur des Etats-Unis, a souligné M.Girard.
