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Les marchés nord-américains ont terminé en hausse mercredi, en raison d’un bon début de la saison des résultats des entreprises et d’un rapport positif sur la consommation américaine. Dans la foulée de cette progression, le dollar canadien a re-dépassé la parité avec le dollar américain pour clôturer à 100,08 cents US, en hausse de 0,22 cent US.
À Toronto, le S&P/TSX a avancé de 102,9 points, à 12 204 points. Aux États-Unis, le Dow Jones a progressé de 104 points, à 11 1231 points, le S&P 500, de 13,4 points, à 1211 points, et le Nasdaq, de 38,9 points, à 2505 points.
Intel a avancé de 3,3% alors que le fabricant de puces informatiques a rapporté de solides résultats après la fermeture mardi.
La banque JP Morgan Chase a grimpé de 4,05% après que la firme eut battu les attentes des analystes. Bank of America et Citigroup progressaient dans la foulée de ces résultats, les investisseurs pariant qu’elles aussi produiraient de bons chiffres au premier trimestre.
Au Canada, des titres financiers comme la Banque Royale et la Banque Scotia, qui viennent d’annoncer des hausses de taux hypothécaires, ont pris de la valeur, alors que ceux de producteurs d’engrais comme Potash Corp. of Saskatchewan et Agrium ont reculé à la suite d’un rapport d’un analyste de Goldman Sachs qui a réduit sa recommandation sur Potash de «Acheter» à «Neutre».
Raquel Castiel, vice-présidente et gestionnaire de portefeuille chez Investissement Standard Life, explique la progression observée aujourd’hui en partie par les récents profits trimestriels des entreprises, mais aussi par le fait que les taux d’intérêt restent bas et que l’inflation est encore absente de l’écran radar.
«Le marché est plus cher qu’il ne l’était, mais si l’économie globale continue de récupérer, il faut s’attendre à ce que les multiples auxquels se négocient les entreprises s’accroissent encore», mentionne-t-elle.
Mme Castiel se montre optimiste pour les six prochains mois pour le marché boursier, faisant valoir que les ventes d’automobiles sont en hausse aux États-Unis et que la demande pour le pétrole distillé – une mesure fiable de la reprise de l’économie – est également en progression.
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