Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture vendredi

Publié le 17/02/2017 à 06:39, mis à jour le 17/02/2017 à 08:15

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture vendredi

Publié le 17/02/2017 à 06:39, mis à jour le 17/02/2017 à 08:15

1-Vers une ouverture en baisse ce vendredi. Les contrats à termes américains suggèrent que la séance d’aujourd’hui donnera un petit coup de frein au rallye des derniers jours. Surtout que les volumes des transactions devraient diminuer avant une fin de semaine prolongée, les places financières nord-américaines étant fermées lundi prochain. La séance s'annonce donc calme, le rythme des publications de résultats d'entreprises et d'indicateurs macroéconomiques ralentissent.

2-Selon les négociations précédant l'ouverture officielle, l’indice Dow Jones pourrait céder 50 unités dans les premiers échanges ou 0,3% à 20 544 points, tandis que l’indice élargi S&P 500 lâcherait 5,6 unités à 2 339 points. Les «futures» sur le Nasdaq indiquent un recul de 9,5 points à 5 291.

3-Sur les marchés étrangers, les Bourses de Hong Kong, Shanghai et Shenzhen ont terminé vendredi en baisse dans le sillage des places régionales alors que Wall Street a fini sans direction. Et ce, en dépit d'informations de presse évoquant des investissements sur les marchés boursiers de certains fonds de pensions.

En Europe, seuls les indices vedettes d'Amsterdam et de Londres s'inscrivent modestement en territoire positif. La séance dépourvue d'indicateurs majeurs laisse aux investisseurs  tout le loisir d'apprécier les bilans financiers. À la Bourse de Francfort par exemple, la plus forte baisse est celle de l'action Volkswagen. Le plus grand constructeur auto au monde a accusé un recul de 4,9% sur un an des ventes (plus de titres en action ci-dessous).

4-À l'agenda économique, l'agence Moody's devrait actualiser sa notation pour les États-Unis. On attend le Conference Board, l'indicateur composite de l'activité économique américaine, pour le mois de janvier. Le président Donald Trump se rend à North Charleston en Caroline du Sud sur les chaînes de montage du Boeing 787 où il devra s'exprimer.

5-Parmi les titres en action, chez nous, les analystes reviennent sur les résultats du quatrième trimestre de Bombardier (Tor., BBD.B). Benoit Poirier, de Desjardins Marché des capitaux, souligne qu’ils ont été bons dans l’ensemble. La direction de Bombardier a réitéré ses prévisions de 2017 et pour son grand objectif de 2020. Il a fait passer sa cible pour le titre de 2,25$ à 2,75$, mais il laisse sa recommandation à neutre, car il juge le titre bien évalué.

Les analystes reviennent aussi sur les résultats du quatrième trimestre de Canadian Tire (Tor., CTC.A). Derek Dley, de Canaccord Genuity, fait passer sa cible pour le titre de neutre à achat et relève fortement sa cible après publication de solides résultats. Sa cible passe ainsi de 149$ à 173$. Il souligne que le détaillant a réalisé un impressionnant travail en naviguant dans un contexte d’affaires où souffle de nombreux vents contraires, y compris la faiblesse de l’économie albertaine.

Benoit Poirier, de Desjardins Marché des capitaux, abaisse d’un brin sa cible pour le titre de TFI International (Tor., TFI, anciennement TransForce), soit de 36$ à 35$, après la publication de résultats du quatrième trimestre plus faibles que prévu. Les perspectives de 2017 présentées par la direction du transporteur par camion sont également plus basses que celles de M. Poirier. L’analyste réitère sa recommandation neutre pour le titre qu’il juge déjà bien évalué.

Leon Aghazarian, de la Financière Banque Nationale, fait passer sa cible pour le titre du Groupe Canam (Tor., CAM) de 10,50$ à 7$ après que la société beauceronne eut dévoilé des résultats qui ont été nettement inférieurs aux attentes à son quatrième trimestre. L’analyste visait un bénéfice de 0,20$ par action, l’entreprise a plutôt présenté une perte de 0,04$ l’action. Il dit s’attendre à ce que les revenus de 2017 diminuent de 250M$ tandis que l’entreprise se retire de certaines activités. L’analyste se montre favorable à la nouvelle approche privilégiée par Canam, qui misera dorénavant sur des projets de plus petite envergure et moins risqués. Cela dit, il reste tiède à l’égard du titre, disant attendre que les bénéfices soient plus réguliers avant de modifier son opinion.

Air Canada (Tor., AC) a dévoilé ses résultats pour le quatrième trimestre et pour l'ensemble de l'année 2016. Le transporteur aérien Air Canada a encaissé une perte nette de 179 millions $ ou 66 cents par action au quatrième trimestre, après avoir perdu 116 millions $ ou 41 cents par action au même moment l'an dernier. Son bénéfice net ajusté est passé de 116 millions $ il y a un an à 38 millions $ cette année.

La compagnie a généré des produits d'exploitation en hausse de 243 millions $ à 3,4 milliards $. Pour l'exercice 2016, Air Canada affiche un bénéfice net de 876 millions $ ou 3,10$ par action, comparativement à 308 millions $ ou 1,03 $ par action en 2015. Son bénéfice net ajusté a reculé de 75 millions $ à 1,15 milliard $, pendant que ses produits d'exploitation avançaient de 809 millions $ à 14,7 milliards $.

Aimia Inc. (Tor., AIM), la société de marketing sur base des données et de l'analytique de la fidélité, a annoncé ses résultats. La facturation brute a reculé de 5,9 % (ou 40,7 M$) pour s'établir à 647,5 M$ pour le trimestre. Une tranche de 5,3 % (ou 36,3 M$) de cette diminution est attribuable à l'incidence défavorable des fluctuations des cours de change.

À première vue, le résultat d’exploitation dépasse les attentes du marché, à hauteur de 60,9 millions $, note Kenric S. Tyghe de Raymond James. Cela dépasse d’ailleurs les propres prévisions de l’analyste, à 63,6 millions. Quant aux perspectives pour cette année, la facturation brute des principaux secteurs devrait demeurer essentiellement la même et se chiffrer à environ 2,1 milliards $. La marge du bénéfice ajusté devrait s'établir à environ 12,0 %. «Cela reflète l’impact des économies de coûts et les sorties d’activités avec de faibles marges», souligne Raymond James.

Outre-Atlantique, épinglons le cas du géant anglo-néerlandais Unilever: Kraft déclare avoir fait une offre de fusion à Unilever, qui l'a déclinée. À croire que Buffett veut une grosse annonce avant son assemblée des actionnaires. Kraft Heinz ajoute dans un communiqué qu'il ne renonce pas à s'entendre mais qu'il ne peut y avoir aucune certitude quant à une offre officielle. Le titre Unilever gagne plus de 10% à la Bourse de Londres.

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