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Bourse: Wall Street termine mitigée, soucieuse pour la croissance

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 16 mai 2022

Bourse: Wall Street termine mitigée, soucieuse pour la croissance

(Photo: 123RF)

REVUES DES MARCHÉS. La Bourse de New York a conclu mitigée lundi, cherchant une direction pendant toute la séance, après la tentative de rebond de fin de semaine dans un contexte d’inquiétudes pour la croissance mondiale au vu de données chinoises décevantes.

Une large reprise alimentée par le secteur de l’énergie a permis à l’indice phare de la Bourse de Toronto de clôturer en hausse pour une deuxième séance consécutive, après avoir retraité pendant six séances de suite.

Pour (re)consulter les nouvelles du marché   

Les indices boursiers à la fermeture

À Toronto, le S&P/TSX a terminé en hausse de 106,60 points (+0,53%) à 20 206,41 points.

À New York, le S&P 500 a clôturé en baisse de 15,88 points (-0,39%) à 4 008,01 points.

Le Nasdaq a descendu de 142,21 points (-1,20%) à 11 662,79 points.

Le DOW a clôturé en hausse de 26,76 points (+0,08%) à 32 223,42 points.

Le huard a haussé de 0,0032 $US (+0,4162%) à 0,7779 $US.

Le pétrole a récolté 3,67 $US (+3,32%) à 114,16 $US.

L’or a gagné 16,00 $US (+0,88%) à 1 824,20 $US.

Le bitcoin a reculé de 1 087,83 $US (-3,54%) à 29 638,82 $US.

 

Le contexte

«La conviction des marchés boursiers est demeurée entamée par une pléthore de préoccupations, parmi lesquelles figurent la campagne de resserrement agressive de la Fed (banque centrale américaine) et les tensions inflationnistes persistantes», ont rappelé les analystes de Schwab.

«Les inquiétudes concernant le ralentissement de la croissance économique ont également pesé sur le sentiment», ont-ils ajouté alors que des statistiques chinoises médiocres ont montré que les confinements contre le Covid entravent l’activité de la deuxième économie mondiale.

Les ventes de détail ont connu leur plus forte chute depuis deux ans en mai et le chômage a brusquement augmenté, ont annoncé lundi les autorités chinoises.

Les révisions à la baisse des prévisions de la Commission européenne pour la zone euro ne sont pas non plus passées inaperçues: la projection de croissance économique a été abaissée de 1,3 point à 2,7% pour 2022 et celle de l’inflation a augmenté de 3,5 points à 6,1%, à cause de la guerre en Ukraine.

En outre, côté américain, l’indicateur manufacturier de la région de New York a fortement chuté, montrant une contraction de l’activité, bien plus sévère qu’attendu. Le baromètre de l’Empire State, publié par la Fed, a plongé de 11,6 points, montrant un moral des entrepreneurs en berne.

Les rendements sur les bons du Trésor à dix ans se rétractaient un peu à 2,88% contre 2,91% vendredi, alors que le prix des obligations montait, car elles étaient plus recherchées. Cela reflétait la préoccupation des investisseurs vis-à-vis d’une possible récession.

Sur les onze secteurs S&P, quatre ont terminé en hausse dont l’énergie (+2,63%) et les services de santé (+0,71%).

À la cote, le titre de Twitter (TWTR) a plongé de 8,20% à 37,38 $US, tombant en dessous du niveau où il se trouvait quand Elon Musk a dévoilé avoir acquis une participation.

L’action valait 39,31 $US lorsque le patron de Tesla avait annoncé détenir 9,2% du capital, avant de formuler, quelques jours plus tard, une offre à 54,20 $US, valorisant le groupe quelque 44 milliards de $US.

Depuis, le bouillant multimilliardaire semble tergiverser, faisant glisser l’action à la baisse. Le titre de son groupe Tesla (TSLA) a été délesté de 5,88% à 724,37 $US.

La surenchère s’est poursuivie autour de Spirit Airlines (SAVE) (+13,60% à 19,29 $US). La compagnie américaine à bas prix JetBlue Airways (JBLU) (-6,06% à 9,45 $US) a annoncé lancer une offre publique d’achat (OPA) hostile sur sa rivale Spirit Airlines, qui a refusé sa précédente offre amicale au profit d’une fusion avec Frontier Airlines (ULCC) (+5,85% à 9,23 $US).

JetBlue propose un prix de 30 $US l’action pour Spirit Airlines, soit 3 $US de moins que l’approche initiale.

Les investisseurs ont peu réagi à la nouvelle que McDonald’s (MCD) (-0,09%) va se retirer entièrement de la Russie, après plus de 30 ans de présence dans le pays.

McDonald’s avait ouvert son premier restaurant à Moscou en janvier 1990, un peu moins de deux ans avant l’effondrement de l’URSS. 

La chaîne compte aujourd’hui environ 850 établissements et 62 000 salariés dans le pays. Elle entend revendre l’intégralité de son portefeuille à un acteur local, qui ne devrait avoir l’usage ni du nom ni du logo à l’arche.