Bourse: Wall Street termine en hausse, la tech à l’honneur
lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 29 mars 2023(Photo: Getty Images)
REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de New York a terminé en nette hausse mercredi, de plus en plus assurée grâce à la stabilisation apparente du système bancaire et à l’accalmie sur le marché obligataire, avec les actions technologiques à l’honneur.
La Bourse de Toronto a grimpé mercredi de près d’un pour cent, soutenue par les gains généralisés du marché, alors que les grands indices américains ont eux aussi enregistré de solides hausses.
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Les indices boursiers à la fermeture
À Toronto, le S&P/TSX a avancé de 180,12 points (+0,92%) à 19 837,65 points.
À New York, le S&P 500 a gagné 56,54 points (+1,42%) à 4 027,81 points.
Le Nasdaq a progressé de 210,16 points (+1,79%) à 11 926,24 points.
Le DOW a clôturé en hausse de 323,35 points (+1,00%) à 32 717,60 points.
Le huard a augmenté de 0,002 0 $US (+0,274 4%) à 0,737 6 $US.
Le pétrole a baissé de 0,39 $US (-0,53%) à 72,81 $US.
L’or a terminé en baisse de 7,30 $US (-0,37%) à 1 966,20 $US.
Le bitcoin a récolté 1 159,63 $US (+4,26%) à 28 403,04 $US.
Le contexte
« À mesure que la peur s’éloigne, les gens sont davantage attirés par les actions », a résumé Art Hogan, de B. Riley Wealth Management.
L’indice VIX, qui mesure la volatilité du marché, est retombé mercredi à son plus bas niveau depuis le 9 mars, la veille de la prise de contrôle de la banque régionale Silicon Valley Bank (SVB) par les régulateurs américains.
La stabilisation des taux obligataires a aussi contribué à remettre les actions en ordre de marche, a ajouté Art Hogan.
Le rendement des emprunts d’État américains à 10 ans a terminé inchangé à 3,56%, ce qui ne s’était plus produit depuis trois semaines.
Pour Peter Cardillo, de Spartan Capital, le fait que l’indice S&P 500 soit parvenu à se maintenir au-dessus de 4 000 points à la clôture est un signe encourageant, car « c’est un seuil psychologique ».
« La crise bancaire passe un peu au second plan et les investisseurs se mettent à acheter ce qui a été fui ces dernières semaines », a souligné Art Hogan.
Parmi les valeurs ayant bénéficié de cette chasse aux bonnes affaires, le constructeur de véhicules électriques Rivian (RIVN) (+9,88%), la plateforme de commerce électronique Shopify (SHOP) (+5,39%) et le spécialiste du paiement échelonné sur internet Affirm (AFRM) (+10,88%).
L’enthousiasme s’est même propagé aux banques régionales, véritables parias de la place il y a encore quelques jours.
Un peu vite présentée comme le nouveau maillon faible du secteur bancaire américain, First Republic (FRC) a été recherchée (+5,63%), de même que la Texane Comerica (CMA) (+4,56%) ou la Californienne PacWest (PACW) (+5,06%).
Ironie du sort, les actions de SVB — dont les échanges ont été autorisés à reprendre mardi de gré à gré (sans cotation continue) — ont été très prisées, bondissant de 142,50%.
Même avec un cours plus que doublé, elles ne valent cependant que 97 cents, soit moins de 1% de leur prix au moment de leur suspension de la cote le 10 mars.
S’il a traversé la crise bancaire sans encombre, le secteur technologique a aussi pris de l’altitude mercredi, dans la foulée de commentaires du fabricant de semi-conducteurs Micron (MU) (+7,19%).
Le groupe de Boise (Idaho) s’est dit prudemment optimiste concernant un rééquilibrage entre offre et demande dans les mois à venir, après une nette décélération des commandes depuis fin 2022.
Ces prévisions ont porté plusieurs de ses concurrents, que ce soit Intel (INTC) (+7,61%) ou Qualcomm (QCOM) (+3,09%).
Au-delà, Amazon (AMZN) (+3,10%), Meta (META) (+2,33%) et le spécialiste des cartes graphiques Nvidia (NVDA) (+2,17%) ont paradé.
Ailleurs à la cote, l’équipementier sportif Lululemon (LULU) est parti en sprint (+12,72%), poussé dans le dos par des résultats trimestriels meilleurs qu’attendu et par des prévisions également au-dessus des anticipations des analystes pour l’ensemble de son exercice décalé (de février à janvier).