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Bourse: Wall Street termine en hausse

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 06 juillet 2022

Bourse: Wall Street termine en hausse

(Photo: 123RF)

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de New York a terminé en hausse mercredi, entraînée par le compte-rendu de la dernière réunion de la banque centrale américaine (Fed) et le discours volontariste de ses membres face à l’inflation.

L’indice phare de la Bourse de Toronto a rebondi en fin de séance, mercredi, pour éviter de terminer à son plus faible niveau en 15 mois, mais il a tout de même clôturé en baisse en raison des faiblesses du pétrole brut et des métaux, ainsi que des craintes de récession.

 

Pour (re)consulter les nouvelles du marché    

Les indices boursiers à la fermeture

À Toronto, le S&P/TSX a descendu de 104,50 points (-0,55%) à 18 729,66 points.

À New York, le S&P 500 a monté de 13,69 points (+0,36%) à 3 845,08 points.

Le Nasdaq a monté de 39,61 points (+0,35%) à 11 361,85 points.

Le DOW a clôturé en hausse de 69,86 points (+0,23%) à 31 037,68 points.

Le huard a perdu 0,000 2$ US (-0,031 5%) à 0,767 2$ US.

Le pétrole a reculé de 1,37$ US (-1,38%) à 98,13$ US.

L’or a baissé de 26,70$ US (-1,51%) à 1 737,20$ US.

Le bitcoin a gagné 142,15$ US (+0,70%) à 20 363,76$ US.

 

Le contexte

Le marché, qui a évolué toute la journée dans une fourchette étroite, «est passé de négatif à positif juste au moment de la publication des minutes cet après-midi», a relevé Jack Ablin, de Cresset Capital, au sujet du compte-rendu de la dernière réunion du Comité de politique monétaire de la Fed.

«La Fed a profité de la réunion de juin pour écarter tous les doutes sur sa volonté de faire le nécessaire pour stabiliser les prix», a commenté Jamie Cox, d’Harris Financiel Group.

Dans le compte-rendu, les membres du Comité estiment «approprié» de procéder à de nouvelles hausses de taux après celle de juin et acceptent l’idée que le cycle de resserrement devrait affecter le marché de l’emploi.

La banque centrale américaine «a maintenu une ligne dure et le marché aime ça», a expliqué Peter Cardillo, de Spartan Capital.

Si la remontée des taux est souvent défavorable aux marchés actions, en particulier au rythme actuel, la jugulation de l’inflation serait, elle, facteur de soutien pour Wall Street.

Le marché obligataire a aussi répercuté le ton décidé de la Fed et les taux ont repris de la hauteur, après s’être brutalement détendus ces derniers jours.

Le rendement des emprunts d’État américains à 10 ans est remonté à 2,92%, contre 2,81% la veille. Il était nettement inférieur aux taux à 2 ans (2,97%), un phénomène appelé inversion de la courbe des taux qui est souvent considéré comme annonciateur d’une récession.

Alors que les opérateurs voyaient de plus en plus la Fed ralentir ses hausses de taux après la réunion de juillet pour prendre en compte la décélération de l’économie, mercredi a été l’occasion d’un recalibrage en la matière.

La probabilité d’une double hausse de 0,75 point de pourcentage en juillet et septembre est ainsi sensiblement remontée, selon les traders.

Paradoxe, alors que les valeurs technologiques et de croissance avaient été tirées mardi par la baisse des taux obligataires, elles ont continué à monter mercredi, bien que ces mêmes rendements soient nettement remontés.

«On a tellement dérouillé en juin que le marché cherche juste une raison d’espérer», a fait valoir Patrick O’Hare, de Briefing.com.

Les fabricants de semi-conducteurs Intel (INTC, 36,99$US, +0,82%, +0,30 points), Texas Instrument (TXN, 150,81$US, +1,15%, +1,71 points) et Qualcomm (QCOM, 127,06$US, +0,98%, +1,23 points) ont ainsi été de nouveau recherchés.

Les indices ont aussi étés soutenus par les très grosses capitalisations, notamment Apple (AAPL, 142,92$US, +0,96%, +1,36 points), Alphabet (GOOGL, 2291,44$US, +1,16%, +26,18 points) et Nvidia (NVDA, 151,30$US, +1,11%, +1,66 points).

En revanche, Netflix (NFLX, -1,82 points) a reculé de 0,98% à 184,06 dollars, sous l’effet d’une note de Barclays prévoyant une baisse du nombre de ses abonnés plus importante que prévu.

La plateforme de livraison de repas DoorDash (DASH, 69,36 $US, -7,37%, -5,52 points), et Uber (UBER, 21,50$US, -4,53%, -1,02 points), présent également sur ce marché via Uber Eats, ont mal vécu la prise de participation d’Amazon (AMZN, 114,33$US, +0,73%, +0,83 points) au capital de son rival Grubhub, filiale de Just Eat Takeaway (TKWY, 15,86€, +15,46%, +2,12 points).

Le constructeur de véhicules électriques Rivian a bondi (RIVN, 29,66$US, +10,42%, +2,80 points) après avoir fait état d’une hausse de 72% de sa production au deuxième trimestre (4 401 véhicules) par rapport au premier, même si les volumes de la start-up sont encore modestes.

La nouvelle a pénalisé ses concurrents Tesla (TSLA, 695,20$US, -0,57%, -4points), Nikola (NKLA, 5,18$US, -0,19%, -0,010 points) ou Lordstown (RIDE, 1,69$US, -1,74%, -0,030 points).

Les valeurs chinoises ont faibli après le reconfinement de plusieurs millions de personnes en Chine mercredi en raison d’un rebond épidémique. Les plateformes de ventes en ligne JD.com (9618, 250,00 HKD, – 3,92%, -10,20 points) ou Pinduoduo (PDD, 61,69$US, -7,40%, -4,93 points) ont effectué un recul marqué.