Bourse: Wall Street Wall Street retombe, inquiète pour la consommation; Transat à un sommet

Publié le 11/05/2016 à 10:15, mis à jour le 11/05/2016 à 16:58

Bourse: Wall Street Wall Street retombe, inquiète pour la consommation; Transat à un sommet

Publié le 11/05/2016 à 10:15, mis à jour le 11/05/2016 à 16:58

(Photo: Bloomberg)

Wall Street a fini en nette baisse mercredi, perdant l'essentiel des gains de la veille après des résultats décevants, de mauvais augure à deux jours d'un indicateur clé sur la consommation.

À Toronto, l'indice S&P/TSX a grimpé de 13,02 points, ou 0,09%, à 13 788,21 points..

À New York, le S&P 500 a reculé de 19,93 points, ou de 0,96%, à 2 064,46 points.

Le Dow Jones s'est replié de 217,23 points, ou de 1,21%, à 17 711,12 points.

Le Nasdaq a cédé 49,19 points, ou 1,02%, à 4 760,69 points.

Le cours du baril de référence (WTI) pour livraison en juin a pris 1,57 dollar à 46,23 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), un niveau sans précédent depuis novembre.

À Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet a gagné 2,08 dollars à 47,60 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).

Parmi les titres en action mercredi, Transat A.T.(Tor., TRZ) a reçu une offre ferme pour l'achat de ses opérations de voyagiste en France (Transat France) et en Grèce (Tourgreece), pour une valeur d’environ 80,5M$ de la part de TUI AG. Lisez notre texte complet.  Le titre de la société termine la journée sur une hausse de 3,9% à 8,26$ après avoir touché un sommet annuel de 8,70$ en cours de séance.

Les analystes reviennent sur les résultats du premier trimestre de WSP Global(Tor., WSP). Frederic Bastien, de Raymond James, réitère sa recommandation de surperformance pour le titre et sa cible de 45$. De son côté, Benoit Poirier, de Desjardins Marchés des capitaux, qualifie les résultats de solides, tout comme le bilan, qui permet de réaliser des acquisitions. Il reconduit sa recommandation d’achat, mais fait passer son cours cible de 46 à 48$.

David Quezada, de Raymond James, continue de voir le titre de la société longueuilloise Innergex(Tor., INE) comme son favori parmi les producteurs d’énergie. Il juge que la société a des perspectives de croissance attrayantes, pourrait réaliser des acquisitions et relever son dividende. Il recommande chaudement l'achat du titre et maintient sa cible à 16,25$.

Aravinda Galappatthige, de Canaccord Genuity, maintient sa recommandation d’achat et sa cible de 30$ pour le titre de Pages Jaunes(Tor., Y), après que l’entreprise montréalaise eut dévoilé des revenus et bénéfices inférieurs à ses prévisions.

Craig Johnston, de Banque Scotia, analyse la mise à jour présentée par Stornoway(Tor., SWY) concernant la construction du projet Renard. Les travaux de construction continuent de surpasser les attentes de l’analyste. L’analyste continue de croire que le titre va afficher une performance supérieure à son secteur et établit sa cible à 1,20$.

Au sud de la frontière, l'action de Disney(NY., DIS) cède 4,6% dans les négocitations électroniques, après avoir dévoilé des résultats qui ont déçu les analystes.

Le secteur de la consommation souffre

«On paie (le fait que) des seuils de résistance (ont été atteints mardi) et des (mauvais) résultats», a commenté Peter Cardillo, chez First Standard Financial Company.

«Tout est dû au secteur du commerce et des produits de consommation, qui sont en chute aujourd'hui», a commenté Michael James, chez Wedbush Securities.

Le secteur des produits de consommation non essentiels affichait en effet la plus forte baisse globale (-1,98%), alors que celui des services de base, traditionnel refuge en période d'inquiétude boursière, était le seul dans le vert (+0,24%).

La baisse de Wall Street contrastait avec la nouvelle hausse des prix du pétrole, montés au plus haut de l'année à la faveur d'un recul surprise des stocks américains.

«Jusqu'à présent, chaque fois que le (prix du) pétrole montait, le S&P en faisait autant", a souligné Mace Blicksilver, chez Marblehead Asset Management, constatant qu'au contraire mercredi, "cela a nettement changé».

«Les investisseurs pariant à la baisse surveillent de près" ce qui se passe, se demandant si la remontée du pétrole peut présenter un problème», a-t-il assuré. 

Mais pour M. James, ce sont les inquiétudes pour le niveau de la consommation, de loin le principal moteur de l'économie américaine, qui faisaient souffler un coup de froid. 

«On n'a eu que des mauvaises nouvelles pour le commerce de détail depuis une semaine», a souligné M. James, énumérant les contre-performances de grands du secteur.

Le principal indicateur macro-économique de la semaine, vendredi, doit révéler la santé du secteur des ventes de détail.

Le marché obligataire était en hausse. En fin d'après-midi, le rendement des bons du Trésor à dix ans s'affichait à 1,731% contre 1,750% mardi soir, et celui des bons à 30 ans à 2,576% contre 2,604% la veille.

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