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Bourse: Wall Street recule, jaugeant les tensions USA-Iran

LesAffaires.com et AFP|Publié le 07 janvier 2020

REVUE DES MARCHÉS. Des indicateurs jugés rassurants pour l’économie américaine ne sont pas parvenus à calmer la Bourse.

REVUE DES MARCHÉS. Wall Street a reculé mardi, toujours sur ses gardes face aux risques d’escalade militaire entre les États-Unis et l’Iran et malgré des indicateurs jugés rassurants pour l’économie américaine.

Les indices

À Toronto, le S&P/TSX a monté de 62 points, ou de 0,37 %, à 17 168 points.

L’indice composé S&P 500 de Wall Street a reculé de 9 points, ou de 0,28 %, à 3 237 points.

Le Dow Jones a baissé de 119 points, ou de 0,42 %, à 28 583 points.

Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a laissé aller 2 points, ou de 0,03 %, à 9 068 points.

Le dollar canadien perdait 0,32 %, à 0,7685 $ US.

Le pétrole a cédé 0,58 $ US, ou 0,92 %, à 62,69 $ US.

L’or a bondi de 5 $ US, ou de 0,32 %, à 1573,80 $ US.

Le contexte 

Les investisseurs ont continué d’évaluer les effets de l’assassinat vendredi d’un puissant général iranien par les États-Unis.

Après la mort du général Qassem Soleimani, le Parlement irakien a en effet adopté une résolution réclamant la fin de la présence de troupes américaines dans le pays, un vote qui a conduit les États-Unis à brandir la menace de sanctions contre Bagdad.

Le président américain, Donald Trump, a par ailleurs menacé dimanche de frapper 52 sites ciblés en Iran si la République islamique attaquait du personnel ou des sites américains en guise de représailles. De son côté, Téhéran a brandi la menace d’une nouvelle réduction de ses engagements dans le cadre de l’accord international sur son programme nucléaire.

« D’un côté, on ne sait toujours pas comment interpréter cette situation avec l’Iran. De l’autre, les données économiques ne peuvent pas être ignorées », observe Chris Low, de FHN Financial.

L’activité dans les services a en effet rebondi plus que prévu en décembre, l’indice non-manufacturier s’établissant à 55 % alors que les analystes s’attendaient à une croissance moins soutenue, à 54,3 %.

Le déficit commercial des États-Unis s’est, lui, inscrit en nette baisse en novembre, tombant à son plus bas niveau depuis octobre 2016, sous l’effet d’un nouveau recul des importations en provenance de Chine.

Selon M. Low, cette baisse du déficit commercial, associée à la faible inflation aux États-Unis, est « une recette pour une augmentation des salaires et une croissance des profits ».

Sur le marché obligataire, le taux à 10 ans sur la dette américaine était en hausse, s’établissant vers 16H20 à 1,823 %, contre 1,809 % la veille à la clôture.