Le S&P 500 a terminé la séance au point de départ tandis que l’économie américaine croît à un rythme moins rapide qu’anticipé. La Bourse de Toronto résiste grâce au secteur de l'énergie.
Voici l'état de la situation à la fermeture:
La Bourse de Toronto prend 71 points ou 0,5% à 14 373 points;
Le dollar canadien se déprécie de 0,43% à 76,90$
À New York, le S&P 500 est au neutre à 2 109 points;
Le Dow Jones se replie de 5 points ou 0,03% à 17 746 points
Le Nasdaq prend 17 points ou 0,34% à 5 129 points;
L'or enlève 6$US à 1087$US
Le pétrole efface 0,58% à New York pour se négocier à 48,52$US
À Toronto, le secteur de l'énergie affiche le deuxième plus fort gain, soit 1,18%. Le secteur des matériaux, qui comprend les producteurs d'or, perd 2,6%.
Le titre de Bombardier(Tor., BBD.B) perd 11,28% à 1,73$, après le dévoilement d'un bénéfice supérieur aux prévisions à son deuxième trimestre, mais également du report du lancement du Global 7000. Lisez notre texte à ce sujet.
Québecor(Tor., QBR.B) a présenté des résultats du deuxième trimestre qui sont légèrement inférieurs aux prévisions de Maher Yaghi, analyste de Desjardins Marché des capitaux. L'action cède 1,27% à 29,60$. Lisez notre texte à ce sujet.
L’action d’Industrielle Alliance (Tor., IAG) monte de 4,25% à 43,17$. L’assureur de Québec a augmenté son bénéfice de 25% et a bonifié son dividende de 7%.
Le plus important courtier hypothécaire indépendant du pays, Home Capital Group(Tor., HCG), gagne 13,28%, après avoir fourni des détails concernant sa décision de mettre un terme à sa relation d'affaires avec certains agents.
Le géant aurifère Goldcorp (Tor., ) perd 1,38%. La société a annoncé qu'elle réduit son dividende de 60% en réponse au contexte fragile du marché de l'or.
L’action de Facebook (Nasdaq, FB) cède 1,84%. Les résultats dévoilés après la fermeture des Bourses par le réseau social sont jugés bons dans l’ensemble. Le bénéfice par action, de 0,50$US, est supérieur aux attentes de 0,47$US.
La Bourse a entamé la séance assez nettement dans le rouge, avant de se redresser pour passer le reste de la journée à hésiter autour de l'équilibre.
"Le marché baisse quelques jours, il monte quelques jours, mais depuis le début de l'année, les variations restent limitées, ce qui frustre tout le monde", a reconnu Mace Blicksiver, de Marblehead Asset Management.
"On ne sait pas trop ce qui va se passer en Chine", où les Bourses ont encore baissé jeudi après avoir chuté de près de 40% depuis juin, "on ne sait pas trop quand la Réserve fédérale (Fed) va commencer à relever ses taux", actuellement presque nuls, a-t-il énuméré.
Alors que les marchés sont avides d'indices sur le calendrier que suivra la banque centrale américaine pour retirer ce précieux soutien à l'économie, elle a entretenu le flou sur le sujet mercredi à l'issue de sa réunion de politique monétaire de mercredi.
Les investisseurs n'ont guère semblé trouver plus d'orientation dans l'autre événement macroéconomique de la semaine aux Etats-Unis, la première estimation du PIB du deuxième trimestre.
Même si l'économie a crû de 2,3% grâce à une consommation des ménages dynamique et un très net rebond des exportations, ces chiffres n'ont pas enthousiasmé les investisseurs.
Parmi les éléments négatifs, les investissements des entreprises ont très nettement décéléré par rapport au premier trimestre, pendant lequel ils s'étaient envolés.
"Ce que l'on voit, ce sont des entreprises qui ont du mal à maintenir leurs marges dans une économie qui croît juste assez pour justifier une hausse des taux d'ici la fin de l'année", a jugé Chris Low, de FTN Financial. "Donc, les nouvelles ne sont pas catastrophiques, mais pas très bonnes non plus."
