Logo - Les Affaires
Logo - Les Affaires

Bourse: Wall Street hésite vendredi, recule sur la semaine

LesAffaires.com et AFP|Publié le 23 octobre 2020

REVUE DES MARCHÉS. Les marchés sont de moins en moins confiants sur le vote d'un plan de relance avant les élections.

REVUE DES MARCHÉS. Wall Street a terminé proche de l’équilibre vendredi et en baisse sur la semaine dans un marché de moins en moins confiant sur le vote d’un plan de relance aux États-Unis, à une dizaine de jours de l’élection présidentielle.


Les indices

À Toronto, le S&P/TSX termine la journée sur un gain de 24 points, ou de 0,15%, à 16 304 points.

L’indice composé S&P 500 a grimpé de 11 points, ou de 0,34%, à 3 645 points.

L’indice vedette le Dow Jones a perdu 28 points, ou 0,1%, à 28 335 points.

Le Nasdaq, fortement influencé par la techno, a progressé de 42 points, ou de 0,37%, à 11 548 points.

 

Le contexte

De lundi à vendredi, le Dow Jones est descendu de 0,95%, le Nasdaq de 1,05% et le S&P 500 de 0,53%.

«Le marché aimerait vraiment voir un texte avant le scrutin», indique Karl Haeling de LBBW.

Le secrétaire américain au Trésor a affirmé vendredi qu’il y avait «encore des différences considérables» entre les positions des républicains et des démocrates dans les négociations. 

«Mais vu que la Bourse ne baisse pas beaucoup, même avec les nombreuses incertitudes, cela laisse à penser que les investisseurs attendent l’élection en se disant que de nouvelles mesures de relance seront, au pire, votées l’année prochaine», observe M. Haeling. 

S’appuyant sur les sondages les plus récents, la plupart des acteurs du marché parient sur une victoire du démocrate Joe Biden face à Donald Trump le 3 novembre, mais n’écartent pas un renversement de tendance ou une contestation des résultats si l’écart est faible. 

Parmi les valeurs du jour, le titre d’Intel (-10,58%) a dégringolé après que le groupe a fait part, jeudi soir, d’une baisse de ses revenus trimestriels, notamment du côté des contrats avec les entreprises et gouvernements, que le géant des micro-processeurs attribue à la pandémie. 

L’action d’American Express (-3,64%) a reculé après un bénéfice en chute libre au troisième trimestre, en raison de la baisse des dépenses effectuées par les détenteurs de cartes de l’entreprise depuis le début de la pandémie, lesquels continuent néanmoins dans leur grande majorité à rembourser leurs dettes.

Le fabricant de jouets Mattel (+9,56%) a bénéficié au troisième trimestre de ventes solides de ses poupées, Barbie en tête, de la peluche de Bébé Yoda de la saga Star Wars et des jeux de sociétés comme Pictionnary.

La semaine prochaine, Wall Street suivra avec attention les résultats des géants américains du numérique, dont Amazon, Alphabet (la maison mère de Google et YouTube), Facebook et Apple, qui publieront tous leurs résultats jeudi après la clôture.

Le laboratoire Gilead (+0,20%) a un peu profité de l’autorisation permanente accordée jeudi par l’Agence américaine des médicaments (FDA) à son médicament antiviral remdesivir pour les malades hospitalisés de la COVID-19, confirmant l’autorisation conditionnelle accordée en mai.