Bourse: Wall Street grimpe avec les négociations sino-américaines
LesAffaires.com et AFP|Publié le 16 août 2019REVUE DES MARCHÉS. Wall Street a fini dans le vert vendredi au terme d'une semaine marquée par une forte volatilité.
REVUE DES MARCHÉS. Wall Street a fini dans le vert vendredi au terme d’une semaine marquée par une forte volatilité et les craintes d’un ralentissement de l’économie mondiale.
Les indices
À Toronto, le S&P/TSX a terminé la journée sur une hausse de 137 points, ou 0,86%, à 16 149 points.
Le S&P 500 a grimpé de 41 points, ou de 1,44%, à 2 871 points.
Le Dow Jones a gagné 306 points, ou 1,2%, à 25 886 points.
Le Nasdaq a progressé de 129 points, ou de 1,67%, à 7 895 points.
Le contexte
Sur la semaine, les principaux indices de la Bourse new-yorkaise ont tous reculé pour la troisième semaine consécutive: le Dow Jones a cédé 1,53%, le Nasdaq 0,8% et le S&P 500 1,03%.
Wall Street avait plongé dans le rouge mercredi et le Dow Jones avait connu sa pire séance de l’année alors qu’un vent de panique avait soufflé sur le marché des actions.
Le taux d’intérêt sur les bons du Trésor américains à dix ans était passé temporairement sous celui des bons à deux ans, un phénomène connu sous le nom d’«inversion de la courbe des taux» et généralement considéré comme un indicateur avancé de récession.
Mais vendredi, la Bourse new-yorkaise repartait à la hausse, les 11 sous-indices représentant les différents secteurs du S&P 500 finissant dans le vert.
Le secteur bancaire a fait partie des principaux bénéficiaires de ce regain avec une progression de 1,9% du sous-indice financier. Bank of America a gagné 3% et Citigroup est monté de 3,5%.
«La volatilité continue, mais je ne crois pas que ce soit le début d’une tendance», a jugé Maris Ogg, de Tower Bridge Advisors.
«Le marché est encore confronté à des résultats trimestriels décevants, notamment dans le secteur industriel, mais aussi à l’impact des tarifs douaniers américains et à la décélération en Europe et en Chine», a poursuivi Mme Ogg.
Les acteurs du marché étaient à l’affût du moindre développement dans la guerre commerciale qui oppose Pékin à Washington.
Vendredi, le principal conseiller du président Donald Trump sur le commerce, Peter Navarro, a affirmé que les négociations commerciales avec la Chine «allaient de l’avant».
M. Navarro a toutefois accusé Pékin «de casser ses prix et d’avoir dévalué sa monnaie de 12%» afin de contrecarrer les tarifs douaniers imposés par l’administration Trump.
Sur le marché obligataire, le taux d’intérêt sur la dette américaine à dix ans, tombé jeudi à son plus bas en trois ans, remontait à 1,56% en fin d’après-midi.