Bourse: Toronto et New York ébranlées

Publié le 09/09/2016 à 10:36, mis à jour le 09/09/2016 à 16:44

Bourse: Toronto et New York ébranlées

Publié le 09/09/2016 à 10:36, mis à jour le 09/09/2016 à 16:44

(Photo: Bloomberg)

Wall Street a connu sa pire séance depuis le Brexit. Toronto n'a guère fait mieux. Tous les indices accusent d'importants reculs.

Voici les résultats à la fermeture des marchés:

À Toronto, l'indice S&P/TSX a perdu 256 points, ou 1,74%, à 14 539 points.

À New York, le S&P 500 a reculé de 58,35 points, ou de 2,67%, à 2 127 points.

Le Dow Jones a lâché 440,69 points, ou 2,38%, à 18 085 points.

Le Nasdaq s'est enfoncé de 158,01 points, ou de 2,99%, à 5 125 points.

La Fed en faveur d'une hausse des taux

Après un été calme, la Bourse de New York s'est donc réveillée avec la plus forte baisse que le Dow Jones ait connu depuis le 24 juin, au lendemain du Brexit.

"A l'aune des commentaires de la Banque centrale Européenne (BCE) hier et des déclarations de responsables de la Réserve fédérale (Fed), les probabilités augmentent que la Fed, et que le monde, se rapprochent d'une limitation de leur politique d'argent à bas coup", a expliqué David Levy, de Republic Wealth Advisors.

Les marchés d'actions ont dans l'ensemble profité de la politique accommodante des banques centrales et craignent donc un resserrement monétaire notamment par relèvement des taux.

Vendredi, Eric Rosengren, président de l'antenne régionale de la Fed de Boston et pourtant réputé jusqu'ici grand partisan d'un maintien des taux bas, a donné le ton en indiquant, pour la seconde fois en deux semaines, qu'il était temps de normaliser graduellement la politique monétaire américaine.

Un peu plus tard, les déclarations plus mesurées de Daniel Tarullo, gouverneur de la Fed, n'ont pas sembler calmer l'inquiétude des marchés même si il a estimé que l'économie américaine n'était pas en surchauffe.

Si les chances d'un relèvement des taux dès la réunion du FOMC les 20 et 21 septembre restent faibles selon les acteurs de marchés, ces déclarations s'ajoutent à la déception causée jeudi par une autre banque centrale, la BCE, qui n'a pas prolongé son programme de rachats d'actifs (Quantitative Easing) au-delà de mars 2017.

Autre facteur à la baisse, les cours du pétrole ont accusé un fort repli vendredi, revenant pour l'essentiel sur leur bond de la veille après l'annonce d'une chute massive et inattendue des stocks de pétrole brut aux États-Unis.

 

 

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