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Bourse: Wall Street clôture en baisse

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 14 septembre 2021

Bourse: Wall Street clôture en baisse

(Photo: 123RF)

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de New York a fini en baisse mardi, malgré la publication de données témoignant d’un ralentissement de l’inflation aux États-Unis, ce qui pourrait retarder l’éventuel resserrement de la politique monétaire de la Réserve fédérale.


Les indices

Le S&P/TSX de Toronto a chuté de 113,16 points, ou de 0,55%, à 20 553,25 points.

À New York, le S&P 500 a perdu 25,69 points, ou 0,57%, à 4 443,05 points.

Le Nasdaq a retraité de 67,82 points ou 0,45% à 15 037,76 points.

Le Dow Jones a baissé de 292,06 points, ou 0,84% à 34 577,57 points.

Le huard a perdu 0,37% à 0,7875 dollar américain ($US).

Le pétrole a baissé de 0,02 $US, ou de 0,03%, à 70,43 $US.

L’or a grimpé de 12,70 $US, ou de 0,71% à 1807,10 $US.

 

Le contexte

Wall Street avait ouvert en hausse, tractée par l’annonce d’une inflation moindre qu’attendu en août aux États-Unis, à 0,3% sur un mois contre 0,4% anticipé.

Mais comme cela a été le cas à de nombreuses reprises depuis dix jours, «chaque fois qu’il y a un élan, il est éphémère et il se transforme en occasion de vente», a commenté Karl Haeling, de la banque allemande LBBW.

À la fin de la première semaine de septembre, le Nasdaq et le S&P 500 avaient enregistré respectivement leurs 35eme et 54eme records depuis le début de l’année.

Depuis, les indices n’avancent plus, et le Dow Jones a même enregistré mardi sa cinquième baisse en six séances.

«Il est naturel pour le marché de faire une pause et d’effectuer une consolidation», estime Karl Haeling. «Mais je pense que la tendance de fond reste à la hausse. Je suis un peu sceptique quant à l’idée que nous aurions entamé une nette correction», comme l’ont laissé entendre certains analystes.

Le mois de septembre est traditionnellement un mois difficile pour les marchés actions.

Pour Karl Haeling, les investisseurs digèrent progressivement les nouvelles qui confirment un ralentissement de l’économie américaine, l’ancrage du variant Delta aux États-Unis qui ne se dément pas, ainsi que la perspective d’une baisse des achats d’actifs par la Banque centrale américaine (Fed), attendue dans les prochains mois.

Les négociations sur les deux plans massifs du gouvernement Biden, dont l’issue demeure incertaine, ajoutent au manque d’enthousiasme ambiant.

Parmi les locomotives de la cote, Apple(AAPL) (-0,96% à 148,12 $US) n’a pas résisté à ce courant vendeur, malgré la présentation mardi de l’iPhone 13, ainsi que de nouvelles tablettes et montres connectées.

Les groupes Wynn Resorts(WYNN) (-10,85% à 92,25 $US) et Las Vegas Sands (LVS) (-9,75% à 38,71 $US) ont mal vécu l’annonce mardi par les autorités macanaises de renforcer la régulation des casinos dans cette région « semi-autonome » de la Chine.

Le fabriquant de sabots en mousse Crocs(CROX) a bondi (+8,47% à 149,38 $US) après la présentation, lors de sa journée dédiée aux investisseurs, d’objectifs ambitieux. Le groupe vise ainsi 5 milliards $US de chiffres d’affaires en 2026, contre 1,4 milliard en 2020.

Le spécialiste des services financiers en ligne Intuit (INTU) (TurboTax, QuickBooks, Mint) a gagné 1,95% à 568,27 $US, soutenu par l’annonce, lundi après Bourse, du rachat du spécialiste du marketing sur internet Mailchimp pour 12 milliards de dollars. Il gagnait 1,33% à 564,81 points en début de séance.

Un autre acteur des services financiers aux entreprises, Bill.com (BILL), profitait de cette acquisition (+2,11% à 286,63 $US).

L’éditeur de logiciels Oracle(ORCL) a été sanctionné (-2,81% à 86,39 $US) après avoir publié, lundi après Bourse, un chiffre d’affaires trimestriel légèrement inférieur aux attentes (exercice décalé qui démarre le 1er juin), mais un bénéfice net par action supérieur aux anticipations.

Le groupe a de nouveau insisté sur ses ambitions dans l’informatique à distance (cloud), qui constitue déjà sa principale source de revenus et offre des marges supérieures à ses autres activités.

Le groupe de médias Fox(FOX), qui concentre les actifs de l’ancien 21st Century Fox non cédés à Disney en 2019, s’est replié (-2,64% à 32,84 dollars) après l’annonce de l’acquisition du site d’informations à sensation TMZ auprès de WarnerMedia (AT&T).