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Les Bourses de Toronto et de New York ont fini en nette hausse jeudi, redynamisée par des indicateurs économiques confirmant dans l'ensemble la résistance de l'économie américaine.
À Toronto, le S&P/TSX a gagné 113 points, ou 0,97%, pour s’établir à 11 841 points, tandis que le dollar canadien s'est apprécié de 0,32 cent US à 97,96 cents US.
Sur Wall Street, le Standard & Poor's 500 s'est adjugé 1,07% (13,38 points) à 1.263,02 points.
De leurs côtés, le Dow Jones Industrial Average a progressé de 135,63 points, ou 1,12%, à 12.287,04 points et le Nasdaq, à dominante technologique, de 23,76 points, ou 0,92%, à 2.613,74 points.
Le Dow Jones a effacé la quasi totalité de ses pertes de la veille, dans un volume d'échanges une nouvelle fois extrêmement faible. Ses 30 valeurs ont fini dans le vert.
Les investisseurs "se sont rendus compte que l'émission de dette en Italie n'était pas si mauvaise que cela et puis les statistiques économiques (aux Etats-Unis) ont permis au marché de reprendre confiance", a observé Peter Cardillo, de Rockwell Global Capital.
L'indice ISM d'activité dans la région de Chicago est resté stable en décembre, continuant de refléter une croissance élevée, alors que les analystes tablaient sur un ralentissement.
Les promesses de vente de logements ont atteint leur niveau le plus élevé depuis avril 2010.
Ces bonnes surprises ont compensé une hausse inattendue des demandes d'allocations chômage la semaine dernière, à 381.000, après de fortes baisses début décembre. Mais la moyenne sur quatre semaines de cet indicateur s'est affichée au plus bas depuis juin 2008, indiquant que la tendance reste orientée à la baisse.
A l'ouverture, les investisseurs avaient été encouragés, sans enthousiasme, par une émission de dette publique en Italie, le pays parvenant à emprunter sept milliards d'euros à des taux moins élévés que précédemment. Le taux de l'emprunt de référence à 10 ans a reculé sous les 7% (6,98%) par rapport à un record le 29 novembre (7,56%).
Mais à ce niveau, "les rendements restent trop élevés et la demande était plus faible qu'espéré" de la part des investisseurs, ont tempéré les analystes de Charles Schwab.
Sur le marché obligataire, sans direction, le rendement du bon du Trésor à 10 ans s'est établi à 1,897% contre 1,908% mercredi soir, et celui à 30 ans à 2,907% contre 2,897% la veille.
