Bourse: Toronto termine en hausse

REVUE DES MARCHÉS. La vigueur des secteurs de l’énergie et des industries a contribué à faire grimper le principal indice boursier canadien, lundi.

Les marchés boursiers américains étaient fermés pour le jour férié du Memorial Day.

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Les indices boursiers à la fermeture

À Toronto, le S&P/TSX a clôturé en hausse de +52,51 points (+0,24%) à 22 373,38 points.

À New York, le S&P 500 était fermé.

Le Nasdaq était fermé.

Le DOW était fermé.

Le huard a haussé de +0,0014$ US (+0,1981%) à 0,7335$ US.

Contexte

Avec les marchés boursiers américains fermés pour le jour férié du Memorial Day, la situation était relativement calme au nord de la frontière puisque Wall Street a beaucoup d’emprise sur Bay Street, a souligné Les Stelmach, gestionnaire de portefeuille chez Franklin Templeton Canada.

Au Canada, cette semaine apportera des résultats de grandes banques après que la TD a lancé le bal la semaine dernière. La banque a annoncé une baisse de ses bénéfices pour le trimestre en raison des coûts liés aux enquêtes américaines sur son programme de lutte contre le blanchiment d’argent.

Les investisseurs chercheront à savoir combien d’argent les banques mettent de côté pour les créances douteuses, a déclaré M. Stelmach.

«Je pense que les bénéfices des banques ont résisté à la plupart des cycles économiques, mais il reste simplement un thème persistant concernant le stress sur le consommateur, la hausse des taux hypothécaires, le renouvellement des prêts hypothécaires, alors que nous persistons dans cet environnement de taux d’intérêt plus élevés», a-t-il fait valoir.

«Je ne pense pas que vous verrez quoi que ce soit de bouleversant dans les résultats trimestriels», a-t-il ajouté.

Comme cela a été le cas ces derniers mois, les marchés s’intéresseront aux perspectives des banques pour le reste de l’année, a déclaré M. Stelmach, reflétant l’incertitude persistante à l’égard d’éventuelles baisses des taux d’intérêt.

«L’inflation reste une préoccupation aux États-Unis en particulier, et cela pourrait donc maintenir (la Réserve fédérale américaine) à l’écart plus longtemps que ce que l’on pense», a-t-il souligné.

À l’approche de 2024, les marchés anticipaient environ six baisses de taux de la Fed cette année, a déclaré M. Stelmach, mais ce chiffre a été considérablement réduit. Aujourd’hui, de nombreux observateurs du marché pensent qu’il est possible que la banque centrale puisse procéder à une seule réduction des taux d’intérêt en 2024, après qu’une série de données économiques plus solides que prévu eut atténué les attentes à l’égard de baisses des taux.

Au Canada, les données économiques sont beaucoup plus favorables à une réduction des taux, a indiqué M. Stelmach, mais la Banque du Canada se trouve dans une situation difficile, car elle ne veut pas trop s’écarter de la Fed. Une divergence excessive pourrait affecter le dollar canadien, a-t-il déclaré, et placer le Canada dans une position difficile si des surprises économiques modifiaient la trajectoire des taux aux États-Unis ou ailleurs.

Cette semaine, les États-Unis présenteront également des rapports économiques sur la confiance des consommateurs, le PIB et l’indice des dépenses personnelles de consommation (PCE), qui, selon M. Stelmach, est un autre indicateur important de l’inflation.

«L’économie américaine dans son ensemble a été plus forte que ce à quoi les gens s’attendaient», a-t-il déclaré.

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