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Bourse: Toronto clôture en légère hausse

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 25 novembre 2022

Bourse: Toronto clôture en légère hausse

(Photo: 123RF)

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de Toronto a clôturé en hausse, vendredi, ses différents secteurs se partageant gains et pertes.

La Bourse de New York a terminé sur une note contrastée, marquée par un marché privé d’intervenants, au lendemain d’un jour férié et à la veille d’un week-end.

Pour (re)consulter les nouvelles du marché    

Les indices boursiers à la fermeture

À Toronto, le S&P/TSX a récolté 39,70 points (+0,20%) à 20 383,77 points.

À New York, le S&P 500 a reculé de 1,14 points (-0,03%) à 4 026,12 points.

Le Nasdaq a descendu de 58,96 points (-0,52%) à 11 226,36 points.

Le DOW a monté de 152,97 points (+0,45%) à 34 347,03 points.

Le huard a diminué de 0,0028$ US (-0,3669%) à 0,7472$ US.

Le pétrole a baissé de 1,66$ US (-2,13%) à 76,28$ US.

L’or a monté de 8,40$ US (+0,48%) à 1 754,00$ US.

Le bitcoin a perdu 47,69$ US (-0,29%) à 16 512,47$ US.

 

 

Le contexte

«Le marché fermera à 13h00 contre 16h00 habituellement, mais pour beaucoup, il n’aura jamais ouvert», a expliqué Patrick O’Hare, de Briefing.com, dans une note.

Cette séance écourtée est, en effet, située entre le jour férié de Thanksgiving et le week-end, «donc les volumes d’échanges seront, sans aucun doute, réduits», selon l’analyste.

«Je m’attends à une séance mitigée», a indiqué Peter Cardillo, de Spartan Capital.

«Nous n’avons pas d’indicateur au programme aujourd’hui», a-t-il rappelé, «et tout le monde va scruter les chiffres de ventes du +Black Friday+», journée de soldes exceptionnels qui constitue traditionnellement un temps fort pour le commerce de détail aux États-Unis.

Cela «pourrait concentrer un peu de l’attention des rares intervenants sur le secteur de la distribution», a annoncé Patrick O’Hare.

«Mais tout peut arriver lors d’une journée comme celle-ci si la masse des traders s’agglutine sur une action ou un groupe de sociétés», a-t-il prévenu.

En période de faible participation des opérateurs, la volatilité tend ainsi à augmenter, ce qui peut occasionner des variations brutales de cours.

Mercredi, le S&P 500 avait fini à son plus haut niveau en clôture depuis deux mois et demi, sur un marché plus optimiste quant à la trajectoire de la banque centrale américaine (Fed). Le marché était fermé jeudi.

L’indice le plus représentatif de la place new-yorkaise n’est plus qu’à un souffle d’un seuil technique important, à savoir sa valeur moyenne sur les 200 derniers jours de cotation.

S’il le franchissait à la hausse, «ce serait une étape importante», reconnaît Peter Cardillo, «même si ce sera difficile aujourd’hui, parce qu’on attend peu de volume d’échanges. Cela indiquerait que le marché poursuit son avancée.»

Des indicateurs mitigés et le discours plus mesuré des membres de la Fed ont alimenté, ces derniers jours, l’espoir que l’institution ralentisse le rythme de son resserrement monétaire dans les mois à venir.

Après avoir dépassé 4,30% en octobre, le rendement des emprunts d’État américains à 10 ans s’est fortement détendu. Il ressortait à 3,72% vendredi, contre 3,70% mercredi.

Apple (AAPL) reculait (-1,54% à 148,75 $US) alors que l’usine géante de Zhengzhou, en Chine, plus grand site de fabrication d’iPhone au monde, a été secouée par un important mouvement social.

Des vidéos postées sur les réseaux sociaux montrent des heurts entre forces de l’ordre et employés du site, frustrés de ne pas avoir touché une prime pour poursuivre le travail dans l’usine, confinée depuis octobre.

Propriétaire des lieux, le groupe taïwanais Foxconn a offert des primes de départ à des salariés mécontents pour tenter d’apaiser le climat au sein de l’usine.

La résurgence de la pandémie de coronavirus en Chine pénalisait les sociétés chinoises cotées à Wall Street, notamment les géants du commerce en ligne Alibaba (BABA) (-4,11%) et JD.com (JD) (-4,96%) ou le constructeur de véhicules électriques XPeng (XPEV) (-5,88%).

Manchester United (MANU) (+13,72% à 21,38 $US), coté à New York, continuait de profiter de l’annonce, mardi, de la famille Glazer, propriétaire du club de football, qui envisage de le mettre en vente.