Bourse: Toronto clôture en hausse de plus de 150 points
lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 04 juillet 2022(Photo: 123RF)
REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de Toronto a commencé la deuxième moitié de l’année avec une large reprise qui ressemblait à celle vécue par les marchés américains vendredi, jour de la fête du Canada.
Les Bourses européennes ont terminé sans tendance lundi, à l’issue d’une séance calme qui s’est déroulée sans les investisseurs américains.
En effet, à Wall Street, les marchés étaient fermés en raison de la fête nationale des États-Unis.
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Les indices boursiers à la fermeture
À Toronto, le S&P/TSX a terminé en hausse de 167,50 points (+0,89%) à 19 028,86 points.
À New York, les marchés étaient fermés.
Le huard a augmenté de 0,001 5$ US (+0,194 4%) à 0,777 7$ US.
Le pétrole a progressé de 2,23$ US (+2,06%) à 110,66$ US.
L’or a monté de 6,80$ US (+0,38%) à 1 808,30$ US.
Le bitcoin a augmenté de 480,63$ US (+2,49%) à 19 794,10$ US.
Paris a pris 0,40%, Londres a progressé de 0,89%, mais Francfort a cédé 0,31% et Milan a fini stable à -0,05%.
Plus tôt en Asie, Tokyo a pris 0,84%. En Chine, Shanghai a aussi progressé de 0,53%, mais Hong Kong a reculé de 0,13%.
Le contexte
La journée s’est déroulée dans des volumes d’échanges réduits, Wall Street étant en effet fermée lundi, jour férié en raison de la fête nationale américaine.
Les investisseurs n’ont pas eu grand-chose à se mettre sous la dent durant la séance, hormis un recul de 0,5% sur un mois des exportations allemandes.
Ce n’est cependant pas un indicateur de nature à faire bouger le marché, pour Mikaël Jacoby, responsable du courtage Europe continentale d’Oddo Securities, qui note une séance «extrêmement calme».
Il anticipe très probablement «un marché flottant jusqu’aux résultats d’entreprises» et ajoute qu’il y a toujours «un biais légèrement négatif, à cause des craintes de récession et de la hausse des taux» affectant les marchés, ce qui explique la prudence des investisseurs.
Les six derniers mois ont constitué l’un des pires semestres de l’histoire des marchés, avec des reculs de 17% à Paris, et plus de 20% parfois à Wall Street.
Les opérateurs de marché ont dû s’adapter à un changement de politique monétaire des Banques centrales, qui tentent de ramener l’inflation sous contrôle, au détriment de la croissance économique.
Sur le marché obligataire, les taux d’intérêt pour les emprunts des États restaient volatils. Après leur nette décrue en fin de semaine dernière, ils repartaient à la hausse en Europe, notamment en Italie (+15 points de base à 3,22%) et en France (+12 points de base à 1,92%) pour l’échéance à 10 ans qui fait référence, vers 12h15, heure locale.
L’action Uniper (UN01, 11,32€, -4,31 points) a dégringolé de 27,58% après être déjà tombée la semaine dernière, du fait de la suspension de ses prévisions pour 2022. Des pourparlers pour aider financièrement le fournisseur d’énergie sont en cours avec le gouvernement fédéral. Le média allemand Der Spiegel évoque une possible entrée de l’État au capital d’Uniper.
«La crise du gaz qui se profile en Europe, mais surtout en Allemagne, plane sur la Bourse [de Francfort] comme une épée de Damoclès», commente Jochen Stzanzl, à CMC Markets.
Le titre de SAS (SAS, 0,62kr, -0,033 points) a chuté de 5,08% à Stockholm, après l’annonce d’un mouvement de grève du principal syndicat de pilotes de la compagnie aérienne en difficulté, ce qui va se traduire par l’annulation de 50% de ses vols, affectant 30 000 passagers par jour, selon la direction.
À Londres, Easyjet (EZJ, 367,90 GBX, – 9 points) a pour sa part cédé 4,40%, après l’annonce de la démission de son directeur des opérations Peter Bellew. Le manque de personnel au Royaume-Uni et un mouvement de grève en Espagne ont contraint la compagnie aérienne à annuler de nombreux vols ces derniers mois.
La crainte de la récession faisait souffrir en Bourse les entreprises qui sont le plus dépendantes des cycles économiques, comme la consommation: Unibail-Rodamco-Westfield (URW, 47,48€, -1,58 points) a perdu 3,21% et JD Sports (114,70£, -2,95 points) 2,51%.
L’opticien Fielmann (FIE, 40,98 EUR, -5,62 points) a lâché 12,06% à Francfort. Il a abaissé ses prévisions pour l’année après une chute de ses bénéfices au deuxième trimestre.