Bourse: Toronto chute de 3%

Publié le 03/10/2011 à 16:13, mis à jour le 03/10/2011 à 16:41

Bourse: Toronto chute de 3%

Publié le 03/10/2011 à 16:13, mis à jour le 03/10/2011 à 16:41

Par Stéphane Rolland

Photo : Bloomberg

Le quatrième trimestre commence sur une note pessimiste à Wall Street et à Bay Street La Bourse de Toronto est celle qui souffre le plus avec un recul de plus de 3%.

Le S&P/TSX a ainsi établi un nouveau creux de clôture pour l’année 2011, soit sous le niveau atteint le 23 septembre dernier. C’est aussi un creux de 52 semaines. À New York le S&P 500 touche, lui aussi, un creux de clôture pour l’année 2011.

Économie

Encore une fois, c’est la situation de la Grèce qui inquiète alors que les dirigeants européens se réunissent lundi au Luxembourg en vue de trouver une solution à la crise. Hier, la Grèce a alimenté les craintes d’un défaut sur sa dette. Le pays a annoncé que sa dette publique serait ramenée à 8,5% de son PIB en 2011, moins que son objectif de 7,4%.

La Grèce a approuvé un plan d’austérité de 6,6 milliards d’euros en vue de réduire le déficit à 6,8% du PIB. L’État hellénique manquerait ainsi l’objectif de 6,5%, demandé par l’Union européenne, le FMI et la banque centrale européenne.

Du côté américain, l'indice ISM manufacturier du mois de septembre est monté à 51,6 points, un gain d'un point inattendu, alors que les économistes sondés par Bloomberg anticipaient un recul de 50,6 à 50,3 points. «C’est une bonne nouvelle, même si ça ne représente que 20% de l’économie américaine, commente Jean-René Ouellet, analyste financier de Valeurs mobilières Desjardins. Les yeux restent toutefois rivés vers l’Europe.»

Toronto

L’inquiétude grecque aura plombé Toronto davantage en raison de sa forte concentration dans le secteur financier et dans les métaux. Le secteur de l’énergie perd 4,73% alors que le pétrole perd plus de 2%. La Banque TD perd 3,78% à 71,77$ et la Banque Royale du Canada (RBC) chute de 2,64% à 46,79$, quelques minutes avant la fermeture.

Après l’avoir frôlé, le S&P/TSX est entré, sans conteste, en marché baissier, souvent appelé «bear market» par les investisseurs qui utilisent l’expression anglaise. On parle d’un marché baissier lorsqu’un grand indice perd au moins 20% sur une période de temps donnée. Cette période doit être précédée par un marché haussier, soit une période de gains d’au moins 20%.

Depuis son sommet de clôture 2011, le S&P/TSX a effacé 21,16% de sa valeur.

Cette année, le S&P/TSX se dirige vers une perte de 16,31% pour l’année 2011. Ce serait le deuxième pire recul depuis 1990.

Volatilité et US$

À New York, l’indice de volatilité atteint 44,9 points. Notons que son sommet des 52 dernières semaines est 48 points.

Le dollar américain, quant à lui, continue son ascension. L’indice du dollar américain, qui compare le billet vert à un panier de devises étrangères, monte de plus de 1%. En réaction, le dollar continue à perdre des plumes, quoique modestement aujourd’hui. «On voit que le dollar américain s’est transformé en ultime valeur refuge, commente M. Ouellet. L’or connaît aussi une bonne journée compte tenu de l’appréciation du billet vert.»

À la fermeture, voici l’état de la situation à Toronto et New York :

— Le S&P/TSX glisse de 372 points, ou 3,2 %, à 11 251 points;

— Le S&P 500 recule de 32 points, ou 2,85%, à 1 099 points;

— Le Dow Jones se replie de 258 points, ou 2,36 %, à 10 665 points;

— Le Nasdaq échappe 80 points, ou 3,29%, à 2 336 points;

— Le baril de pétrole s’enlise de 2,59 $ US, ou 3,27 %, à 76,59 $ US;

— L’once d’or bondit de 33 $ US, ou 3,3 %, à 1 656 $US;

— Le dollar canadien avance de 0,27 cent US, ou 0,28 %, à 94,97 cents US.

 

 

 

 



 

 

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