Bourse: Wall Street rassurée sur la Syrie

Publié le 12/04/2018 à 09:05, mis à jour le 12/04/2018 à 16:26

Bourse: Wall Street rassurée sur la Syrie

Publié le 12/04/2018 à 09:05, mis à jour le 12/04/2018 à 16:26

Wall Street a fortement avancé jeudi profitant d'un apaisement apparent des menaces de bombardement américain en Syrie, alliée de Moscou, et de la volonté présumée du président américain de réintégrer un accord de libe-échange en Asie.

À la côture

TSX: +0,07% à 15269 points
S&P 500: +0,83% à 2663 points
Dow Jones: +1,21% à 24483 points
Nasdaq: +1,01% à 7140 points
Baril de pétrole: +0,45% à 67,12 $US
Once d'or: -1,6% à 1338 $US
Dollar canadien: -0,07% à 0,7943 $US

Contexte

«Le risque géopolitique fait son grand retour sur les marchés financiers. Après les inquiétudes sur une guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine la semaine dernière, c'est l'affrontement diplomatique entre les Etats-Unis et la Russie qui a remplacé le regain de tension entre Washington et Moscou sur la Syrie», a commenté dans une note Franklin Pichard, directeur général délégué de Kiplink Finance.

La tension entre Washington et Moscou est montée d'un cran mercredi après l'avertissement lancé par Donald Trump d'un tir imminent de missiles en représailles à l'attaque chimique présumée près de Damas.

Dans son dernier tweet en date, le président américain a assuré qu'une attaque contre la Syrie pourrait intervenir «très bientôt ou pas».

Les investisseurs devaient également analyser le compte-rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed).

«Les banquiers centraux américains sont unanimes pour désirer accélérer la normalisation de la politique monétaire et, pour la première fois depuis la crise, l'idée d'un durcissement de la politique monétaire est évoquée pour éviter une surchauffe de l'économie», ont souligné les analystes d'Aurel BGC.

La banque centrale américaine s'est en outre inquiétée dans ses minutes des risques qu'une guerre commerciale pourrait représenter pour l'économie américaine, dans un compte-rendu publié mercredi.

De son côté, l'Organisation mondiale du commerce (OMC) a affirmé jeudi que l'escalade des politiques commerciales restrictives risquent de compromettre la forte croissance du commerce mondial, attendue à 4,4% cette année et 4,0% en 2019.

Titres en action

Malgré la volatilité du marché, les résultats sont supérieurs aux attentes pour le géant de la finance BlackRock(BLK, 525,31$US), qui a dévoilé les résultats de son premier trimestre ce matin. Son bénéfice a notamment grimpé de 28% sur un an, passant à 6,70$US par action (consensus: 6,39$). Les revenus ont été de 3,583 milliards $US (consensus: 3,4G$US). La société américaine gère quelque 6316 mlliards $US en actifs, à l'heure actuelle.

Le virage vers l'infonuagique continue de sourire à Microsoft(MSFT, 91,86$US), et s'avère un secteur générant de plus en plus de valeur, constate Keith Bachman, de BMO Marché des capitaux. «Même en haussant nos prévisions pour 2019, il y a encore davantage de potentiel de croissance», écrit l'analyste, qui attribue la cote «Surperformance» à la société de Redmond, avec un cours-cible à 106$US.

Tout baigne pour le Groupe TMX(X, 75$), qui est porté par sa division TSX Ventures et par le marché des produits dérivés. Résultat: Jaeme Gloyn de la Banque Nationale révise sa cible, de 84$ à 86$, et son bénéfice par action passe de 1,27$ à 1,33$, malgré l'incertitude provoquée par la volonté de Nasdaq de s'installer au Canada.

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