Bourse: petits gains à la fermeture, Shopify au plus haut

Publié le 07/02/2017 à 09:52, mis à jour le 07/02/2017 à 17:00

Bourse: petits gains à la fermeture, Shopify au plus haut

Publié le 07/02/2017 à 09:52, mis à jour le 07/02/2017 à 17:00

Par lesaffaires.com

Les Bourses nord-américaines ont terminé en légère hausse mardi, perdant au fil des échanges une partie du terrain conquis en début de séance.

Voici l'état de la situation à la fermeture:

  • À Toronto, le S&P/TSX a gagné 41 points ou 0,27% à 15498
  • À New York, le S&P 500 a pris 0,52 point ou 0,02% à 2293
  • Le Dow Jones a avancé de 37 points ou 0,19% à 20090
  • L'indice Nasdaq s'est élevée de 10 points ou 0,19% à 5674 points
  • Le dollar canadien a baissé de 0,68% à 0,75,91$US
  • L'or a progressé de 3$uS ou 0,24% à 1235,10$US
  • Le prix du baril de WTI s'est replié de 2,2% à 51,82$US

Titres en action

L'action Shopify (Tor., SHOP) voit son cours toucher un plus haut historique à 70,60$ en cours de session. L'entreprise doit présenter ses résultats trimestriels le mercredi 15 février prochain avant l’ouverture des marchés. Les analystes de Macquarie, qui recommandent de surperformer le titre, estiment ce mardi dans une note que Shopify dispose de «l’une des meilleures méthodes pour capitaliser sur le commerce électronique». Malgré la performance du cours, ces derniers conseillent aux investisseurs de se maintenir ou d’adopter une position plus grande au cours des trois prochains mois.

La société longueuilloise Héroux-Devtek(Tor., HRX) a dévoilé un bénéfice ajusté de 6M$ ou 0,17$ par action à son troisième trimestre. Ses revenus se sont élevés à 98,5M$, contre 96,6M$ au même trimestre un an plus tôt. Les analystes tablaient sur un bénéfice de 0,16$ l’action. La société a par ailleurs indiqué qu’elle devra réduire ses effectifs de 90 employés dans l’ensemble de ses bureaux et comptabiliser une charge non récurrente de 4,8M$, principalement au cours du dernier trimestre de 2017.

WestJet(Tor., WJA) a dévoilé des résultats supérieurs aux attentes à son quatrième trimestre. Le transporteur de Calgary a dégagé un bénéfice de 55,2M$ ou 0,47$ par action, contre 63,4M$ ou 0,51$ l’action au même trimestre il y a un an. Les analystes tablaient en moyenne sur un bénéfice de 0,41$ par action. Ses revenus ont progressé de 6,2% à 1,02G$.

Le producteur de diamants Stornoway(Tor., SWY) a présenté ses résultats de production pour 2016 et ses prévisions pour 2017. La production commerciale anticipée est dans l’ensemble conforme aux prévisions, dit Craig Johnston, de Banque Scotia. En revanche, les prix attendus sont 26% inférieurs à ses prévisions. Les coûts en capital pour le développement minier sont pour leur part 82% plus élevés que ce que prévoyait Michael Parkin, de Desjardins Marché des capitaux. Ce dernier réitère sa recommandation d’achat pour le titre et sa cible de 1,40$. Son homologue de Banque Scotia prévoit revoir ses chiffres à la lumière de la téléconférence avec les analystes qui a lieu ce matin.

Endri Leno, de la Financière Banque Nationale, dévoile ses prévisions de résultats du quatrième trimestre de Theratechnologies(Tor., TH), attendus le 8 février. L’analyste s’attend à des revenus de 9,2M$, en baisse par rapport à ceux de 9M$ réalisés un an plus tôt. Il vise un bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement de 1,8M$, contre 2,2M$ au quatrième trimestre de l’an dernier. Plusieurs développements sur le front réglementaire sont également attendus. L’analyste réitère sa recommandation surperformance et sa cible de 4,25$.

Wall Street & Cie

Le constructeur automobile General Motors (GM) a perdu 4,70% à 35,10 dollars malgré un résultat opérationnel record depuis sa faillite en 2009 mais un bénéfice net annuel et trimestriel en recul.

Le groupe de médias 21st Century Fox a publié un bilan trimestriel mitigé lundi, même si le sport et l'actualité politique américaine ont aidé à améliorer ses résultats en particulier dans la télévision. Son titre a reculé de 1,87% à 30,48 dollars.

La marque de vêtement Michael Kors a plongé de 10,80% à 36,84 dollars après un chiffre d'affaires au dernier trimestre et des prévisions pour 2017 jugées décevantes par les analystes.

Après la clôture, les investisseurs prenaient connaissance des résultats du géant du divertissement Disney et du laboratoire pharmaceutique Gilead.

Le spécialiste israélien des génériques Teva a perdu 6,29% à 32,19 dollars après avoir annoncé la nomination d'un nouveau PDG par intérim et sur fond d'informations de presse faisant état d'une enquête en Israël pour corruption quelques mois après avoir conclu un accord sur des accusations similaires avec les autorités américaines.

«On est englué», s'est exclamé Art Hogan de Wunderlich Securities.

En début de séance, la Bourse de New York avait pourtant montré une certaine vigueur, le Dow Jones montant même temporairement jusqu'à un niveau record en séance, sans que les analystes à New York ne parviennent à s'accorder sur les motifs.

«Il n'y pas d’élément moteur clair», a reconnu Karl Haeling de Landesbank Baden-Württemberg avant d'avancer: « ce mouvement a été déclenché par la force du dollar qui a ravivé le souvenir de la hausse après l'élection de Donald Trump ».

Contrairement à la période post-électorale, le regain du billet vert était cette fois principalement attribué à une faiblesse de l'euro, plombé par les incertitudes politiques en Europe.

Ces inquiétudes, ajoutées aux questionnements concernant les intentions du nouveau président américain, ont continué à planer au dessus de Wall Street.

«Les investisseurs surveillent toujours Washington mais on a l'impression que l'élan derrière les principales propositions de M. Trump pâlit. On s'y attendait et cela signifie que le marché va revenir aux indicateurs économiques et aux résultats propres aux entreprises », a estimé Chris Low de FTN.

Principal indicateur du jour, le déficit commercial des Etats-Unis s'est réduit en décembre 

« Cette amélioration a été principalement provoquée par un déficit plus faible pour les petites marchandises tandis que l'excédent du commerce de services ne s'est que peu amélioré », a détaillé Blerina Uruçi, de Barclays, dans une note.

Le déficit commercial américain s'est toutefois creusé sur l'année 2016 pour atteindre son plus haut niveau en 4 ans.

En cours de séance, les investisseurs ont pris connaissance d'un ralentissement de la hausse du crédit à la consommation en décembre, sous l'effet d'un usage moins intensif des cartes de crédit.

Le marché obligataire montait. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans baissait à 2,395%, contre 2,416% lundi soir, et celui des bons à 30 ans à 3,021%, contre 3,055% précédemment.

 

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