(Illustration: Camille Charbonneau)

Le principal indice boursier canadien a grimpé, jeudi, avant le long week−end de Pâques, tandis que les marchés boursiers américains ont connu une séance mitigée à la conclusion d’un trimestre ayant été établi de nouveaux sommets.

 La manière de conclure le premier trimestre 2024, jeudi, a été relativement terne, a déclaré Rose Devli, gestionnaire de portefeuille chez Gestion d’actifs 1832.

«Je pensais qu’il y aurait un mouvement plus important de fin de trimestre, un rééquilibrage des actions vers les titres à revenu fixe, puis un simple rééquilibrage en général», a-t-elle fait valoir.

Les marchés seront fermés pour le Vendredi saint, mais les investisseurs seront néanmoins attentifs à un nouveau rapport sur l’indice des dépenses de consommation personnelle (PCE) aux États−Unis, une mesure de l’inflation privilégiée par la Réserve fédérale américaine. De plus, le président de la Fed, Jerome Powell, devrait prendre la parole lors d’un événement.

C’est peut−être ce qui explique que les marchés ont été si silencieux jeudi, a affirmé Mme Devli, après qu’un discours «belliciste» du gouverneur de la Fed Christopher Waller a surpris certains observateurs mercredi.

M. Waller a déclaré «qu’il n’y a pas d’urgence à réduire le taux directeur» sur la base de données récentes, ajoutant qu’il était prudent de maintenir le taux stable «peut−être plus longtemps que prévu».

«(Il) semble simplement que les marchés attendent les commentaires de M. Powell demain (vendredi) après le PCE», a affirmé Mme Devli.

Cependant, elle a noté qu’une grande partie du rééquilibrage habituel de fin de trimestre s’est déroulée tout au long de cette semaine, qui a été plus calme en matière de nouvelles économiques après la décision de la Réserve fédérale américaine sur les taux d’intérêt la semaine dernière.

De nouveaux rapports publiés jeudi aux États−Unis ont montré que la croissance de l’économie au dernier trimestre a été plus forte que prévu, tandis que moins de travailleurs ont demandé des prestations de chômage la semaine dernière.

Pendant ce temps, au Canada, le PIB réel a augmenté de 0,6% en janvier, et Statistique Canada a déclaré que les estimations préliminaires pointent vers une hausse de 0,4% en février.

Le rapport, même s’il n’est pas nécessairement une surprise, est «robuste», a affirmé Mme Devli.

Au cours du dernier trimestre, les marchés ont poursuivi la reprise entamée en octobre, en partie propulsée par l’optimisme suscité par l’intelligence artificielle.

Parallèlement, les marchés ont progressivement réduit leurs attentes à l’égard du nombre de baisses de taux d’intérêt de la Fed cette année, qui étaient à environ le double des prévisions de la banque centrale d’ici 2024.

«Le fait que les actions atteignent encore des sommets historiques, même si nous avons prévu trois baisses de taux, est tout à fait remarquable», a déclaré Mme Devli.

Voici les gagnants et les perdants du 28 mars 2024:

Seulement les titres d’une valeur supérieure à 1$ sont considérés dans le classement des Gagnants/Perdants.

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