REVUE DES MARCHÉS. Le baril de brut a fait un plongeon sans précédent la veille.
REVUE DES MARCHÉS. Wall Street a sombré dans le rouge mardi, reculant pour la deuxième séance de suite, les cours du pétrole continuant d’évoluer à des niveaux alarmants pour les investisseurs au lendemain d’un effondrement historique.
Les indices
Le S&P/TSX à Toronto a reculé de 448 points, ou de 3,12 %, à 13 940 points.
À Wall Street, l’indice composé S&P 500 a perdu 86 points, ou 3,07 %, à 2736 points.
L’indice vedette de New York, le Dow Jones a chuté de 631 points, ou de 2,67 %, à 23 018 points.
Le Nasdaq, à forte coloration technologique, baissait de 307 points, ou de 3,59 %, à 8253 points.
Le dollar canadien cédait 0,35 %, à 0,7040 $ US.
Le pétrole a remonté de 46,69 $ US, ou de 124,08 %, à 9,06 $ US.
L’or a laissé aller 13,30 $ US, ou 0,78 %, à 1697,90 $ US.
Le contexte
Après la débandade de lundi sur le marché de l’or noir, le cours du baril de brut échangé à New York (le WTI) pour livraison en mai tombant en dessous de zéro dollar pour la première fois de son histoire, les cours sont restés sous pression.
Les contrats de WTI et de Brent, référence à Londres, pour livraison en juin ont respectivement dégringolé de 43 % et de 24,4 % mardi, plombés par une demande particulièrement faible et des réserves proches de la saturation.
Pour Art Hogan de National Holdings, cette situation reflète la situation économique catastrophique des États-Unis, frappés de plein fouet par le coronavirus.
« Cela est le signe qu’un tsunami de mauvaises nouvelles nous attend », prévient M. Hogan, qui estime que l’instabilité sur les marchés pourrait se poursuivre tant que le pic dans les cas de contamination n’aura pas clairement été atteint.
L’annonce par le chef de la majorité républicaine au Sénat Mitch McConnell d’un accord sur de nouvelles mesures d’aide de plus de 480 milliards de dollars, dont une grande partie à destination des PME américaines ravagées par la crise, n’a en tout cas pas fait réagir la place new-yorkaise.
Au rang des indicateurs, les reventes de logements anciens ont chuté de 8,5 % en mars par rapport au mois précédent, selon les données de l’Association nationale des agents immobiliers américains (NAR).
Sur le marché obligataire, le taux à 10 ans sur la dette américaine baissait à 0,5659 % contre 0,6053 % la veille à la clôture.