REVUE DES MARCHÉS. L'indice à forte coloration technologique est dopé par Google et la fusion de Sprint et T-Mobile.
REVUE DES MARCHÉS. Le Nasdaq, dopé par les résultats supérieurs aux attentes de Google et la fusion entre Sprint et T-Mobile, a battu son record de mercredi à Wall Street et le Dow Jones a légèrement progressé.
Indices
À Toronto, le S&P/TSX a pris 0,26 %, ou 42 points, à 16 531 points.
L’indice composé S&P 500 a gagné 0,74 %, ou 22 points, à 3 025 points.
Le Dow Jones, l’indice vedette à Wall Street, s’est apprécié de 0,19 %, ou de 51 points, à 27 192 points.
Le Nasdaq a bondi de 1,11 %, ou de 91 points, à 8 330 points.
Le dollar canadien valait 0,7588$US, perdant 0,10%.
Le pétrole a avancé de 0,32%, ou de 0,18$US, ou 56,20$US.
L’or a grimpé de 0,22%, ou de 3,10$US, à 1417,80$US.
Contexte
Nasdaq et S&P 500 avaient déjà franchi leur plus haut niveau mercredi après une salve de résultats trimestriels jugés encourageants.
Vendredi, Alphabet, la maison mère de Google, a vu son titre bondir de 9,6 %, alors que le géant des moteurs de recherche a dégagé un bénéfice net de près de 10 milliards de dollars au deuxième trimestre.
L’action de Starbucks a grimpé de 8,94 % après la publication par le géant américain du café à emporter de chiffres dépassant les attentes.
Les investisseurs accueillaient également avec enthousiasme la mégafusion de 26 milliards de dollars entre les opérateurs de téléphonie Sprint et T-Mobile, approuvée vendredi par le ministère américain de la Justice.
Le nouveau groupe promet une large couverture du territoire en technologie 5G, sous certaines conditions de désinvestissement. Le titre de Sprint a gagné 7,4 % et celui de T-Mobile 5,4 %.
Par ailleurs, les marchés ne semblaient pas particulièrement affectés par les menaces de rétorsion commerciale de Donald Trump à l’encontre de la France et de certains membres de l’Organisation mondiale du commerce.
Le président américain s’en est pris à son homologue français Emmanuel Macron, dénonçant sa « stupidité » et menaçant de taxer le vin français en représailles à l’imposition d’une taxe française sur les géants américains de la tech.
Donald Trump a par ailleurs sommé l’OMC de régler le problème des pays membres qui, selon les États-Unis, usurpent leur statut de pays en développement pour en tirer un avantage économique, à commencer par la Chine.
« Je ne crois pas qu’il s’agisse d’une nouvelle escalade » entre Washington et Pékin, a jugé Art Hogan de National Holdings.
« C’est moins important que les discussions directes de la semaine prochaine », a-t-il estimé.
Les principaux négociateurs commerciaux américains et chinois doivent se retrouver la semaine prochaine à Shanghai pour la première réunion de ce genre depuis l’arrêt des discussions entre les deux pays début mai.
Les marchés mondiaux étaient aussi dans l’attente de la décision de la Réserve fédérale américaine, qui devrait annoncer une baisse de ses taux directeurs à l’issue de la réunion de son Comité monétaire les 30 et 31 juillet.
« Trois questions devraient retenir l’attention des marchés la semaine prochaine : les négociations commerciales avec la Chine, la décision de la Fed et les résultats des entreprises », a résumé M. Hogan.
Les records atteints ces derniers jours « sont une combinaison de ces trois facteurs, qui ont pour l’heure plus de conséquences positives que négatives », a ajouté l’expert.
Sur le marché obligataire, le taux d’intérêt sur la dette américaine baissait à 2,070 % contre 2,081 % la veille à la clôture.