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Bourse: le Dow Jones, le S&P 500 et le Nasdaq à des sommets

LesAffaires.com et AFP|Publié le 04 novembre 2019

REVUE DES MARCHÉS. Les indices sont entraînés par un regain d'optimisme sur le front commercial.

REVUE DES MARCHÉS. Les principaux indices de la Bourse de New York ont terminé à des niveaux inédits lundi, entraînés par un regain d’optimisme sur le front commercial au moment où les résultats d’entreprises et les indicateurs reflètent une économie américaine en plutôt bonne santé.

Les indices

À Toronto, le S&P/TSX a bondi de 75 points, ou de 0,46 %, à 16 669 points. 

L’indice composé S&P 500 a avancé de 11 points, ou de 0,37 %, à 3078 points.

L’indice vedette le Dow Jones s’est apprécié de 114 points, ou de 0,42 %, à 27 462 points.

Le Nasdaq a pris 46 points, ou 0,56 %, à 8433 points.

Le dollar canadien se dépréciait de 0,07 %, à 0,7602 $ US.

Le pétrole a gagné 0,35 $ US, ou de 0,62 %, à 56,55 $ US.

L’or a haussé de 1 $ US, ou de 0,07 %, à 1512,40 $ US.

Le contexte 

Les investisseurs ont été encouragés lundi par les signaux positifs envoyés par divers responsables américains sur les négociations entre Washington et Pékin. 

Après que le principal conseiller économique de Donald Trump, Larry Kudlow, eut fait état vendredi « d’énormément de progrès » dans les discussions, le ministre du Commerce Wilbur Ross a dans une interview dimanche fait part de son optimisme sur la conclusion d’un accord commercial partiel avec la Chine d’ici la fin du mois.

« Même s’il ne faut pas s’attendre à un grand accord résolvant tous les problèmes, la bonne nouvelle est que, pour l’instant, l’éventualité de nouvelles sanctions commerciales semble écartée », remarque Alan Skrainka de Cornerstone Wealth Management. 

La conclusion d’un accord partiel d’ici la fin de l’année est d’autant plus probable à ses yeux que « les sondages sur la politique commerciale menée par Donald Trump lui sont plutôt défavorables ».

« Je mets régulièrement mes clients en garde contre des réactions trop émotionnelles à tous les gros titres sur les tarifs douaniers tant que rien n’a été couché sur le papier », nuance toutefois JJ Kinahan de TD Ameritrade. Mais « on sait très bien que le conflit commercial avec la Chine, et tout ce qui va avec, est ce qui compte le plus pour le marché actuellement ».

Les marchés sont d’autant plus en forme que, malgré les tensions commerciales, les résultats trimestriels des entreprises américaines sont meilleurs que prévu, tout comme les derniers chiffres sur l’emploi aux États-Unis.

Moins peur de la récession

« Dans les conférences téléphoniques, on entend désormais plus de commentaires sur une possible amélioration des résultats d’entreprises l’an prochain que sur une possible récession », remarque Alan Skrainka.

Les derniers commentaires de la Banque centrale américaine, qui a signalé la semaine dernière qu’elle allait attendre un peu avant d’abaisser, ou de relever, ses taux, « renforcent l’idée que, peut-être, l’économie américaine peut maintenant se débrouiller toute seule », ajoute-t-il. 

Sur le marché obligataire, le rendement sur le taux à 10 ans sur la dette américaine montait vers 16H20 à 1,775 % contre 1,710 % vendredi à la clôture.

Parmi les valeurs du jour, McDonald’s a reculé de 2,72 % après l’annonce dimanche du renvoi de son directeur général, Steve Easterbrook. Le conseil d’administration a considéré qu’il avait commis une erreur de jugement en engageant récemment une liaison certes « consentie » avec un ou une salariée, mais contraire aux règles de l’entreprise. Le directeur des ressources humaines, David Fairhurst, a aussi quitté la société lundi. 

L’équipementier sportif Under Armour a chuté de 18,35 %. Le groupe a dévoilé des résultats trimestriels supérieurs aux attentes, mais a aussi abaissé ses prévisions de ventes pour l’année. Dimanche, l’entreprise a par ailleurs confirmé faire l’objet d’enquêtes de la part de la SEC, le gendarme de la Bourse, et du ministère de la Justice, qui soupçonnent l’entreprise d’avoir retouché sa comptabilité pour donner l’apparence de résultats plus solides qu’en réalité.

La société de portefeuille du milliardaire Warren Buffett, Berkshire Hathaway, s’est apprécié de 1,00 % après avoir dévoilé samedi des résultats supérieurs aux attentes. Le groupe, qui n’a pas fait d’acquisitions majeures depuis plusieurs années, a aussi indiqué avoir fini le trimestre avec 128 milliards de dollars de réserves dans ses coffres.