Bourse: en pleine saison des résultats, Wall Street recule
LesAffaires.com et AFP|Publié le 25 juillet 2019REVUE DES MARCHÉS. Les investisseurs continuent d'anticiper la baisse imminente des taux d'intérêt.
REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de New York a fini dans le rouge jeudi après les résultats décevants de plusieurs grands noms de la cote et un discours de politique monétaire plus mesuré que prévu du président de la Banque Centrale Européenne (BCE).
Indices
À Toronto le S&P/TSX a reculé de 0,74 %, ou de 123 points, à 16 488 points.
Le S&P 500 à Wall Street a baissé de 0,53 %, ou de 15 points, à 3 003 points.
Le Dow Jones Industrial Average a laissé tomber 0,47 %, ou 128 points, à 27 140 points.
Le Nasdaq a chuté de 1 %, ou de 82 points, à 8 239 points.
Le dollar canadien perdait 0,15%, s’échangeant contre 0,7591$US.
Le pétrole a cédé 0,05%, ou 0,03$US, à 55,85$US.
L’or a fléchi de 0,66%, ou de 9,40$US, à 1414,20$US.
Contexte
Après avoir atteint leurs niveaux les plus hauts la veille à la clôture, le Nasdaq et le S&P 500 ont perdu du terrain jeudi.
« En franchissant des records, il devient plus difficile de conserver le même niveau ou de le dépasser. Le marché a parfois besoin de faire une pause pour se consolider », a commenté Quincy Krosby, stratégiste chez Prudential Financial.
Jeudi, le Nasdaq a été plombé par la chute de plusieurs de ses grands noms, dont Tesla et Facebook.
Le constructeur de véhicules électriques haut de gamme Tesla, qui a annoncé mercredi avoir perdu plus d’argent que prévu au deuxième trimestre, a vu son titre dégringoler de 13,6 %.
Facebook a fait état mercredi d’un bénéfice net en baisse de 50 % au deuxième trimestre sur un an, à 2,6 milliards de dollars, à cause de l’amende record de 5 milliards de dollars infligée par les autorités fédérales américaines (FTC). Le titre du géant de la Silicon Valley a glissé de 1,9 %.
Les investisseurs guettaient les résultats de plusieurs grands noms de la Silicon Valley dont Amazon, Intel et Alphabet, la maison mère de Google, qui publiaient leurs résultats trimestriels après la clôture.
Par ailleurs, les marchés réagissaient au discours de politique monétaire plus mesuré que prévu du président de la Banque Centrale Européenne (BCE) Mario Draghi.
Si M. Draghi a jugé que la conjoncture dans l’industrie était « de pire en pire » et que les perspectives d’inflation étaient dégradées, il a également considéré que les risques d’une récession en zone euro étaient « plutôt faibles ».
« Le fait que Mario Draghi ne se soit pas montré particulièrement inquiet de la santé économique de la zone euro, en dépit du repli de la croissance du secteur privé, a déçu les marchés », a analysé Mme Krosby.
Les responsables de la BCE ont toutefois mentionné explicitement un allègement du coût du crédit et ont amorcé, comme la Réserve fédérale américaine devrait le faire la semaine prochaine, une nouvelle phase d’assouplissement.
Sur le marché obligataire, le taux d’intérêt sur la dette américaine à dix ans est remonté à 2,083 % contre 2,043 % la veille à la clôture.