Bourse: ce qui bouge sur les marchés mondiaux lundi
lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 06 mars 2023(Photo: La Presse Canadienne)
REVUES DES MARCHÉS. Les marchés boursiers ne dégageaient pas de tendance claire lundi et leur optimisme concernant une fin prochaine des hausses de taux était terni par les dernières prévisions économiques de Pékin.
Les indices boursiers à 8h00
Les contrats à terme du Dow Jones perdaient 23,00 points (-0,07%) à 33 391,00 points.
Les contrats à terme du S&P 500 gagnaient 1,50 point (+0,04%) à 4 051,25 points.
Les contrats à terme du Nasdaq avançaient de 20,25 points (+0,16%) à 12 331,50 points.
À Londres, le FTSE 100 descendait de 48,37 points (-0,61%) à 7 898,74 points.
À Paris, le CAC 40 avançait de 17,81 points (+0,24%) à 7 365,93 points.
À Francfort, le DAX récoltait 50,12 points (+0,32%) à 15 628,51 points.
En Asie, le Nikkei de Tokyo a gagné 310,31 points (+1,11%) à 28 237,78 points.
De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a monté de 35,65 points (+0,17%) à 20 603,19 points.
Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain retraitait de 1,12 $US (-1,41%) à 78,56 $US.
Le baril de Brent de la mer du Nord lâchait 1,20 $US (-1,40%) à 84,63 $US.
Le contexte
Les Bourses de Hong Kong (+0,17% à la clôture définitive) et Shanghai (-0,19%) ont été moins à la fête, au lendemain de l’annonce par les autorités chinoises d’un objectif de croissance d’«environ 5%» pour 2023, un peu moins que prévu par les analystes.
Cet objectif, «l’un des plus bas depuis de nombreuses années», «laisse entendre pour les investisseurs que le grand boom économique de réouverture pourrait ne pas être aussi positif pour l’économie mondiale qu’espéré», commente Neil Wilson, analyste de Finalto.
Pour Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank, cette annonce «soulève des inquiétudes sur l’étendue de mesures de relance que les Chinois mettront sur la table, et sur la poursuite éventuelle de la répression gouvernementale».
Cette semaine, les investisseurs prêteront une grande attention aux auditions, mardi et mercredi, du président de la banque centrale américaine Jerome Powell devant le Sénat et la Chambre des représentants américains.
Malgré des chiffres d’inflation plus élevés que prévu et un marché de l’emploi solide aux États-Unis, les investisseurs espèrent que la Réserve fédérale (Fed) va cesser de relever ses taux directeurs dans les prochains mois.
La prochaine réunion du comité de politique monétaire est prévue pour les 21 et 22 mars et, d’ici là, de nouvelles statistiques sur le marché de l’emploi américain seront publiées vendredi.
Sur le marché obligataire, les taux des emprunts des États européens se détendaient légèrement, ce qui contribue à soutenir la tendance haussière des indices boursiers. Le taux d’intérêt de la dette allemande à 10 ans valait 2,68%, contre 2,71% à la clôture de vendredi. L’équivalent américain est repassé sous le seuil symbolique des 4%.
Lundi le chef économiste de la Banque centrale européenne (BCE) Philip Lane, a réaffirmé que des hausses de taux supplémentaires, après celle prévue en mars, seront nécessaires et a indiqué que «le calibrage exact (des hausses, NDLR) au-delà de mars devrait refléter les informations contenues dans les prochaines projections macroéconomiques».
Les valeurs du secteur minier baissaient nettement lundi «après que la Chine a publié un objectif de croissance modeste de 5% pour son économie cette année», explique Victoria Scholar, analyste à Interactive Investor.
Les titres du secteur avaient bondi la semaine passée après des statistiques économiques plus élevées qu’attendu en Chine.
Anglo American perdait 4,21%, Antofagasta 2,13% et Rio Tinto 3,35% à Londres. À Paris, ArcelorMittal (-1,51%) affichait la plus forte baisse du CAC 40 et Eramet chutait de 4,92%.
Sur le marché des changes, le franc suisse, considéré comme une valeur refuge, était recherché. Il prenait 0,14% face au dollar à 1,0696 $US.
L’euro grappillait pour sa part 0,05% à 1,0640 $US pour un euro.
Le bitcoin cédait 0,39% à 22 395 $US.