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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture vendredi

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 24 novembre 2023

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture vendredi

(Photo: Getty Images)

REVUES DES MARCHÉS. Les marchés mondiaux évoluent en ordre dispersé vendredi, mais en eaux calmes, attendant seulement des indicateurs aux États-Unis.

 

Les indices boursiers à 08h00

Les contrats à terme du Dow Jones augmentaient de +62,00 points (+0,18%) à 35 380,00 points.

Les contrats à terme du S&P 500 haussaient de +2,25 points (+0,05%) à 4 569,50 points.

Les contrats à terme du Nasdaq baissaient de -21,00 points (-0,13%) à 16 028,25 points.

À Londres, le FTSE 100 descendait de -18,30 points (-0,24%) à 7 465,28 points.

À Paris, le CAC 40 récoltait +13,12 points (+0,18%) à 7 291,05 points.

À Francfort, le DAX haussait de +9,72 points (+0,06%) à 16 004,45 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a gagné +173,70 points (+0,52%) à 33 625,53 points.

De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a perdu -351,42 points (-1,96%) à 17 559,42 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain descendait de -0,58 $US (-0,75%) à 76,52 $US.

Le baril de Brent de la mer du Nord affichait un recul de -0,44 $US (-0,54%) à 81,52 $US.

 

 

Le contexte

«C’est une fin de semaine calme pour les indices européens qui font du sur place», commente Craig Erlam, analyste d’Oanda.

Des publications «économiques ont mis en évidence les défis auxquels l’Union européenne est confrontée» en particulier concernant l’Allemagne» qui semble être au bord d’une récession», poursuit l’analyste.

L’Allemagne a bien subi une chute de 0,1% de son PIB au troisième trimestre 2023, selon des chiffres officiels confirmés peu avant l’ouverture des marchés européens, la crise énergétique pesant sur le secteur manufacturier, notamment dans l’automobile.

Après la quasi-stagnation observée sur la première partie de l’année, l’économie allemande «a commencé le deuxième semestre 2023 avec un léger ralentissement», a déclaré Ruth Brand, présidente de l’institut de statistique Destatis, dans un communiqué.

«La crise énergétique, qui a suivi la pandémie, a été dure pour l’Allemagne. Le pays a besoin d’argent alors que cette ressource devient rare et chère», note Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.

De plus, l’Allemagne se prépare à suspendre pour la quatrième année consécutive sa règle de stricte limitation du déficit public pour tenter de résoudre une grave crise budgétaire et politique nationale, à la suite d’un rappel à l’ordre des juges constitutionnels.

Également à l’agenda vendredi, les investisseurs attendent «la publication des PMIs américains qui pourraient signaler une nouvelle décélération économique à même de rassurer la banque centrale américaine» (Fed), estime John Plassard, spécialiste de l’investissement chez Mirabaud.

Wall Street se dirigeait vers une ouverture en ordre dispersé: le Nasdaq s’affichait stable (-0,03%), selon les contrats futurs sur indices; le Dow Jones gagnait 0,25% et le S&P 500 0,12%.

De l’autre côté du globe, «en Asie, les marchés actions ont connu une tendance plutôt négative, avec des pertes pour les principaux indices, bien qu’au Japon l’indice vedette Nikkei (+0,52%) ait été l’exception, reprenant ses activités au lendemain d’un jour férié», notent les analystes de la Deutsche Bank.

«Ces mouvements font également suite à des données sur l’inflation», poursuivent-ils. L’inflation au Japon s’est établie à 2,9% en octobre sur un an hors produits frais, contre 2,8% en septembre. Mais une accélération avait été anticipée et celle-ci s’est révélée un peu inférieure aux attentes.

À la Bourse de Hong Kong, l’indice Hang Seng a lâché 1,96%, les investisseurs s’inquiétant de nouveau des conséquences du ralentissement économique chinois sur les résultats futurs des grandes entreprises du pays. Shanghai a reculé de 0,68%.

 

Saint-Gobain nomme son PDG

Benoît Bazin, actuel directeur général de Saint-Gobain (+0,26% à Paris), deviendra également en juin prochain le président du géant des matériaux de construction, qui a annoncé jeudi sa décision de réunir ces deux fonctions.

 

Stabilisation du pétrole, baisse du dollar

Les prix du pétrole se stabilisaient, le marché attribuant le report de la réunion ministérielle de l’OPEP+ à des désaccords concernant les quotas de base de certains membres et non à un changement de cap de l’Arabie saoudite sur ses coupes volontaires de production.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en janvier, gagnait 0,25% à 81,62 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, baissait de 0,60% à 76,64 dollars.

L’euro était en hausse de 0,17% par rapport au dollar, à 1,0923 $US, tout comme la devise britannique (+0,32%) face au billet vert, à 1,2574 $US.

Le bitcoin gagnait 1,70% à 37 889 $US.