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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture vendredi

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 04 août 2023

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture vendredi

Les marchés mondiaux étaient en hausse jeudi matin. (Photo: La Presse Canadienne)

REVUE DES MARCHÉS. Les Bourses européennes évoluent en ordre dispersé et Wall Street se dirige vers une ouverture en légère hausse, les investisseurs attendant la publication de données sur l’emploi aux États-Unis.

 

Les indices boursiers à 8 h45

Les marchés mondiaux étaient en hausse vendredi matin, au lendemain de la décision de la Banque d’Angleterre d’augmenter son taux directeur et quelques heures avant la publication de données sur l’emploi aux États-Unis.

Londres et Paris ajoutaient 0,4% en début de séance en Europe, tandis que Francfort s’améliorait de 0,2%.

À New York, avant l’ouverture des marchés, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles progressait de 0,2% et l’indice élargi S&P 500 de 0,4%.

En Asie, le Nikkei 225 a ajouté 0,1% à Tokyo. La bourse de Shanghai a avancé de 0,2% et le Hang Seng de 0,6% à Hong Kong. Sydney a grimpé de 0,2% et Séoul a perdu 0,1%. Le Sensex indien s’est amélioré de 0,4%.

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole ajoutait 29 cents US à 81,84$ US le baril.

 

Le contexte 

En juillet, le taux de chômage a légèrement reculé aux États-Unis à 3,5%, un niveau historiquement bas, et 187 000 emplois seulement ont été créés, selon le département du Travail, soit moins que les 200 000 anticipés par le consensus d’analystes de Market Watch.

De plus, les créations d’emplois de juin ont été révisées à la baisse, à 185 000 contre 209 000 initialement annoncées.

Un ralentissement du marché du travail serait, paradoxalement, une bonne chose pour l’économie américaine, car il permettrait à l’inflation de baisser durablement selon les économistes.

Les données sur l’emploi américain sont donc particulièrement regardées par la banque centrale américaine (Fed), car elles constituent une variable importante de définition de l’orientation de la politique monétaire de l’institution, tandis que la fin du resserrement monétaire se dessine.

Pour Rubeela Farooqi, cheffe économiste pour High Frequency Economics, ces chiffres ne devraient pas suffire à convaincre la Fed qu’une baisse durable de l’inflation est sur les rails, mais les investisseurs étaient eux ravis par cette publication.

Après un regain de nervosité jeudi sur le marché obligataire, où le rendement sur les bons du Trésor à dix ans avait atteint 4,18%, au plus haut depuis début novembre 2022, les taux d’intérêt se détendaient nettement vendredi vers 19h45.

Celui de la dette américaine à 10 ans s’établissait à 4,12% contre 4,18% à la clôture de la veille et le taux pour l’échéance 2 ans, plus sensible aux anticipations de politique monétaire, reculait à 4,81% contre 4,88% la veille.

En Europe, le rendement de l’obligation de l’État allemand à 10 ans, en hausse en début de séance européenne, refluait à 2,58%, contre 2,60% à la clôture de la veille.

Le dollar était aussi lesté par les anticipations de fin du resserrement monétaire de la Fed, il reculait nettement face à la plupart des autres devises. Par rapport à l’euro, le billet vert perd 0,68% à 0,907 2 euro pour un dollar et face à la livre, il cède 0,52% à 0,782 8 livre pour un dollar, vers 17h45.

Apple et Amazon prennent des directions opposées

Les géants technologiques Apple et Amazon ont publié leurs résultats jeudi après la clôture des bourses américaines.

Apple lâchait 2,97% à Wall Street, après avoir publié pour le troisième trimestre de son exercice décalé un chiffre d’affaires de nouveau en repli (-1,4%), pour la troisième fois d’affilée.

À l’inverse, Amazon a largement dépassé les prévisions des investisseurs au deuxième trimestre, avec 134,4 milliards de dollars de chiffre d’affaires et un bénéfice net de 6,7 milliards. Son action bondissait de 9,08%.

 

Capita pénalisé

Le groupe britannique Capita, spécialisé dans le conseil, les programmes de transformation et les services numériques, perdait plus de 16% à Londres après avoir annoncé un résultat passé dans le rouge au premier semestre, pénalisé notamment par des coûts exceptionnels, à la suite d’une cyberattaque en mars, qui monteront jusqu’à 25 millions de livres.

 

Renversement de tendance pour Maersk

Le géant danois du transport maritime Maersk a annoncé une chute de 83% de son bénéfice net au deuxième trimestre, marqué par la baisse attendue des volumes, particulièrement en Amérique du Nord et en Europe, après une année 2022 exceptionnelle du fait de la surchauffe du fret maritime. Son action reculait de 3,92% à Copenhague.

 

Du côté des devises

Le bitcoin lâchait 0,13% à 29 245 dollars.