Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture vendredi
lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 20 janvier 2023(Photo: Getty Images)
REVUES DES MARCHÉS. Les marchés boursiers reprenaient le chemin de la hausse vendredi après leur coup d’arrêt de la veille, en attendant une semaine très chargée en statistiques et en résultats d’entreprises alors que les craintes de récession mondiale perdurent.
Les indices boursiers à 08h30
Les contrats à terme du Dow Jones augmentaient de 4,00 points (+0,01%) à 33 143,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 haussaient de 11,75 points (+0,30%) à 3 927,25 points. Les contrats à terme du Nasdaq progressaient de 83,00 points (+0,73%) à 11 439,50 points.
À Londres, le FTSE 100 augmentait de 14,79 points (+0,19%) à 7 762,08 points. À Paris, le CAC 40 avançait de 44,20 points (+0,64%) à 6 996,07 points. À Francfort, le DAX récoltait 71,09 points (+0,48%) à 14 991,45 points.
En Asie, le Nikkei de Tokyo a récolté 148,30 points (+0,56%) à 26 553,53 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a haussé de 393,67 points (+1,82%) à 22 044,65 points.
Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain augmentait de 0,40 $US (+0,50%) à 80,73 $US. Le baril de Brent de la mer du Nord gagnait 0,43 $US (+0,50%) à 86,59 $US.
Le contexte
Les places asiatiques ont trouvé du réconfort dans les espoirs de reprise en Chine avec la fin de la politique «zéro-COVID»: pour la dernière séance à Hong Kong avant les congés du Nouvel An chinois, l’indice Hang.
À Wall Street, les contrats à terme laissaient augurer d’une tendance positive avant l’ouverture.
Les indices boursiers avaient subi un coup d’arrêt jeudi après leur progression considérable de début d’année, pétris de doutes quant aux anticipations de modération des hausses de taux d’intérêt et préoccupés par des risques de récession après la publication de données économiques médiocres aux États-Unis.
De nombreux analystes considèrent que les marchés actions sont montés très vite à des niveaux très élevés et qu’ils n’ont pour l’heure pas d’arguments pour poursuivre leur progression à ce rythme.
Dans ce contexte, les investisseurs surveillent de très près toute statistique leur permettant d’anticiper l’ampleur du ralentissement économique à venir et celle des prochaines hausses de taux des banques centrales.
Ils ont été déçus vendredi par les ventes au détail au Royaume-Uni qui ont décliné de 1% en décembre par rapport au mois précédent. Les économistes s’attendaient à une petite progression.
La semaine prochaine leur fournira des informations déterminantes sur l’état de l’économie en zone euro et aux États-Unis.
Ils attendent notamment lundi la confiance des ménages de janvier en zone euro avant les estimations des indicateurs avancés PMI mardi et la première estimation du Produit intérieur brut du quatrième trimestre aux États-Unis jeudi.
«Alors que les marchés financiers ont intégré ces dernières semaines la combinaison d’une résilience économique et de banquiers centraux plus souples, le ralentissement économique devrait se poursuivre et les banques centrales devraient rester, malgré tout, restrictives en 2023», souligne Alain Guélennoc, président du directoire de Federal Finance Gestion.
Après Amazon, Meta et Microsoft, c’est au tour d’Alphabet, la maison mère de Google, d’annoncer un plan social de grande envergue avec la suppression d’environ 12 000 postes dans le monde, soit 6% de ses effectifs totaux. L’action gagnait 3,55% dans les échanges électroniques avant l’ouverture de Wall Street.
Le géant suédois des réseaux télécoms Ericsson a annoncé vendredi un bénéfice net inférieur aux attentes pour 2022 et dit s’attendre à des «vents contraires» au cours du premier semestre 2023 au moins, du fait de l’impact de la dégradation macroéconomique mondiale. Le titre perdait 4,65% à la Bourse de Stockholm.
L’opérateur télécom suédois Telia a annoncé de lourdes provisions — de près de deux milliards d’euros — passées dans ses résultats 2022, liées à la dégradation macroéconomique et à la hausse des taux d’intérêt. L’action cédait 0,33% à Stockholm.
À Londres, la banque d’affaires britannique Close Brothers dévissait de 12% après avoir annoncé des provisions accrues face à un risque de pertes sur des prêts résiduels sur le marché du financement des services juridiques, dont elle a annoncé son retrait en 2021.
Le yen s’enfonçait après la publication des dernières données sur l’inflation au Japon, qui se situe désormais à un nouveau record depuis 41 ans.
Le yen cédait 1,33% à 130,15 yens pour un dollar et 1,22% à 140,83 yens pour un euro.
L’euro cédait 0,12% à 1,0820 $US et progressait de 0,18% face à la livre à 87,75 pence.
Les prix du pétrole étaient en petite hausse vendredi avec la perspective de la reprise de la demande chinoise, profitant aussi de la faiblesse du dollar.