Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture vendredi
lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 06 janvier 2023(Photo: Getty Images)
REVUES DES MARCHÉS. Les Bourses mondiales étaient stables vendredi, attendant la publication du rapport officiel sur l’emploi aux États-Unis, la publication des chiffres de l’inflation en zone euro n’ayant pas poussé les investisseurs à prendre position.
Les indices boursiers à 07h30
Les contrats à terme du Dow Jones avançaient de 43,00 points (+0,13%) à 33 113,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 sont à l’équilibre à 3 829,00 points. Les contrats à terme du Nasdaq diminuaient de 32,00 points (-0,30%) à 10 788,25 points.
À Londres, le FTSE 100 avançait de 21,74 points (+0,28%) à 7 655,19 points. À Paris, le CAC 40 avançait de 19,71 points (+0,29%) à 6 781,21 points. À Francfort, le DAX affichait un recul de 10,75 points (-0,07%) à 14 425,56 points.
En Asie, le Nikkei de Tokyo a récolté 153,05 points (+0,59%) à 25 973,85 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a terminé en baisse de 60,53 points (-0,29%) à 20 991,64 points.
Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain cédait 0,24 $US (-0,33%) à 73,43 $US. Le baril de Brent de la mer du Nord perdait 0,20 $US (-0,25%) à 78,49 $US.
Le contexte
Avant l’ouverture américaine, les investisseurs prendront connaissance du rapport sur l’emploi en décembre un baromètre essentiel pour la Réserve fédérale américaine.
Des données meilleures qu’attendu, comme aperçues jeudi dans un autre rapport, «ne manqueront pas faire monter les prévisions d’inflation», de provoquer une attitude plus agressive de la Fed et donc «faire grimper les rendements de la dette américaine, du dollar et de faire baisser les actions», résume Ipek Ozkardeskaya, de Swissquote Bank.
Le marché du travail dynamique ne va pas dans le sens d’un tassement des salaires et donc de la modération de l’inflation.
En début de séance européenne, les investisseurs ont aussi pris connaissance des chiffres d’inflation pour la zone euro. Elle a reculé en décembre à 9,2% sur un an, une baisse bien plus importante que les prévisions des analystes, mais, si on enlève les prix plus volatils de l’énergie et de l’alimentation, l’inflation a été un peu plus élevée qu’attendu.
En Asie, la Bourse de Tokyo a clôturé en hausse de 0,59%, mais termine en baisse sa première semaine de l’année (-0,46%), raccourcie à trois séances.
À Hong Kong, l’indice Hang Seng a terminé en légère baisse (-0,29%), après son début d’année en fanfare (+6,12%) grâce à un optimisme retrouvé pour la croissance chinoise avec la fin de la stratégie «zéro Covid» dans le pays et la perspective de nouvelles mesures des autorités pour soutenir l’activité économique nationale.
Parmi les autres données, en Allemagne, les commandes passées à l’industrie ont chuté de 5,3% en novembre 2022 sur un mois, atteignant leur plus bas niveau depuis juillet 2020. Et en France, la consommation des ménages a rebondi de 0,5% en novembre.
Shell va payer 2 milliards de dollars US d’impôts exceptionnels au quatrième trimestre liés aux taxes décidées par l’UE et le Royaume-Uni sur les «superprofits» des groupes énergétiques dus à la flambée des cours après l’invasion russe de l’Ukraine. L’impact de ce montant sera «limité» en termes de trésorerie, selon le groupe. Le titre montait de 1,12%, autant que son concurrent BP également coté à Londres.
Les prix du pétrole reculaient de nouveau, accroissant leur chute sur la semaine.
Le prix du gaz naturel européen de gros montait de 3,06% à 74,64 euros le mégawattheure
La révision des anticipations de hausses de taux de la Réserve fédérale américaine poussait le dollar à son plus haut niveau depuis quatre semaines face à l’euro. La monnaie européenne baissait de 0,24% à 1,0496 $US.