Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture vendredi
lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 03 juin 2022(Photo: 123RF)
REVUE DES MARCHÉS. Les Bourses mondiales fluctuaient peu vendredi, les investisseurs patientant avant le rapport mensuel sur l’emploi aux États-Unis en espérant qu’il puisse infléchir la position de la Réserve fédérale américaine en matière monétaire.
Après une ouverture en hausse, l’Europe se tassait. La Bourse de Londres est de nouveau fermée, en raison du jubilé de la reine Elizabeth II.
En Asie aussi, beaucoup d’investisseurs sont au repos avec la fermeture des places chinoises, dont Hong Kong. Tokyo a progressé de 1,27%, terminant la semaine sur des gains de 3,66%, à son plus haut niveau depuis le 5 avril.
Après une forte progression jeudi, les marchés américains étaient orientés à la baisse avant leur séance: les contrats à terme des trois indices principaux reculaient entre 0,4% et 0,9%.
Les indices boursiers à 07h48
Aux États-Unis, les contrats à terme du Dow Jones cédaient 135,00 points (-0,41%) à 33 088,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 cédaient 26,75 points (-0,64%) à 4 148,50 points. Les contrats à terme du Nasdaq affichaient un recul de 135,25 points (-1,05%) à 12 758,50 points.
À Londres, le FTSE 100 était fermé. À Paris, le CAC 40 affichait une hausse de 3,28 points (+0,05%) à 6 503,72 points. À Francfort, le DAX progressait de 19,94 points (+0,14%) à 14 505,11 points.
En Asie, le Nikkei de Tokyo a récolté 347,69 points (+1,27%) à 27 761,57 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a baissé de 212,81 points (-1,00%) à 21 082,13 points.
Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain descendait de 0,34 $ US (-0,29%) à 116,53 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord perdait 0,21 $ US (-0,18%) à 117,40 $ US.
Le contexte
«Les marchés d’actions restent volatils, mais sans vraiment de tendance alors que les marchés de taux se tendent davantage (…) Ces nouvelles tensions sur les taux s’expliquent par des discours agressifs des banquiers centraux et par la persistance des craintes inflationnistes», résume Xavier Chapard, responsable de la stratégie chez la Banque Postale AM.
Sur le marché obligataire, l’emprunt à 10 ans en France montait à 1,81%, et l’Allemand était au plus haut depuis 2014 (1,25%). Aux États-Unis, les intérêts pour cette échéance tutoyaient encore les 3% (2,91%).
Dans ce contexte, les investisseurs chercheront dans le rapport mensuel officiel des éléments susceptibles d’influencer la politique de la Réserve fédérale américaine à moyen terme, notamment si le marché, actuellement sous tension, se dégrade fortement. Ils chercheront aussi les données sur le rythme de la hausse des salaires.
L’équipementier automobile Faurecia a annoncé vendredi une augmentation de capital de 705 millions d’euros, à la suite de l’acquisition du fabricant de pièces automobiles Hella avec qui il forme désormais le groupe Forvia. Les actions sont mises en vente à 15,50 euros. Le titre chutait de 5,13%.
L’entreprise minière française Aperam (+3,06%) a confirmé vendredi des «discussions préliminaires» avec sa concurrente espagnole Acerinox (-5,25%) en vue «d’une éventuelle transaction qui pourrait aboutir à un regroupement d’entreprises».
Les cours du pétrole se maintenaient à un haut niveau, au lendemain de la réunion des pays exportateurs de pétrole, dont la hausse des quotas de production n’avait pas suffi à faire baisser les cours sur la séance.
Ce choix constitue «de la poudre aux yeux», pour Jeffrey Halley, analyste d’Oanda, qui note que la hausse de production «est répartie entre tous les membres» de l’OPEP, alors que «la majorité ne peut déjà pas atteindre leur cible actuelle.»
De plus, les stocks de pétrole aux États-Unis ont diminué beaucoup plus que prévu la semaine dernière, avait-on appris jeudi.
L’euro se repliait légèrement de 0,08%, à 1,0738 dollar américains vers 7h05, heure du Québec.
Le bitcoin reculait de 1,39% à 29 810 $ US.