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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture vendredi

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 01 avril 2022

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture vendredi

(Photo: Getty Images)

REVUE DES MARCHÉS. Les marchés regagnaient de l’optimisme vendredi en attendant le rapport mensuel de l’emploi américain, sans pouvoir mettre de côté les inquiétudes grandissantes concernant l’impact économique mondial de l’invasion russe en Ukraine et des reconfinements locaux en Chine.

Après une première partie de séance prudente, les indices européens évoluaient légèrement dans le vert au lendemain d’une forte baisse.

À Wall Street, les contrats à terme sur les trois principaux indices laissaient entrevoir une ouverture en hausse, en attendant les chiffres mensuels de l’emploi américain.

Plus tôt, l’Asie a fini dans le rouge. L’activité manufacturière est tombée en mars à son niveau le plus bas depuis deux ans en Chine, en raison des mesures sanitaires contre la COVID-19. 

 

Les indices boursiers à 8h44

Aux États-Unis, les contrats à terme du Dow Jones progressaient de 128,00 points (+0,37%) à 34 746,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 montaient de 15,00 points (+0,33%) à 4 545,75 points. Les contrats à terme du Nasdaq affichaient une hausse de 53,00 points (+0,36%) à 14 921,75 points.

En Europe, À Londres, le FTSE 100 augmentait de 30,04 points (+0,40%) à 7 545,72 points. À Paris, le CAC 40 récoltait 37,60 points (+0,56%) à 6 697,47 points. À Francfort, le DAX gagnait 64,32 points (+0,45%) à 14 479,07 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a reculé de 155,45 points (-0,56%) à 27 665,98 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a monté de 42,70 points (+0,19%) à 22 039,55 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain perdait 1,32 $ US (-1,32%) à 98,96 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord affichait un recul de 0,16 $ US (-0,15%) à 107,75 $ US.

 

Le contexte

Les investisseurs ont connu un premier trimestre terni par la volonté des banques centrales d’accélérer la normalisation des conditions monétaires malgré les incertitudes économiques, puis par l’invasion russe en Ukraine et le reconfinement de dizaines de millions de Chinois, notamment dans le nord-est du pays.

«Malgré le regain d’optimisme des marchés, l’incertitude semble bel et bien plus forte partout», selon un bulletin de Natixis Research CIB.

Les questions de géopolitique et d’inflation continuent de dominer le marché qui attend un apaisement sur ces deux volets.

Les pourparlers russo-ukrainiens visant à mettre fin au conflit en Ukraine ont repris vendredi, selon le négociateur du Kremlin Vladimir Medinski.

Alimentée par la guerre en Ukraine qui fait flamber les tarifs de l’énergie, mais aussi ceux de l’alimentation, l’inflation dans la zone euro a pulvérisé un nouveau record en mars, à 7,5% sur un an. Ce qui génère des craintes au sujet de la consommation.

Sur la durée, la guerre en Ukraine renforce le risque de récession et accentue les problèmes dans l’approvisionnement énergétique et des matières premières.

Les investisseurs se pencheront sur le rapport mensuel sur l’emploi américain et suivront particulièrement la progression des salaires face à l’envolée de l’inflation, que la banque centrale américaine cherche à briser en resserrant les conditions monétaires.

Sur le marché de la dette souveraine, qui a connu un très mauvais premier trimestre, les rendements se redressaient fortement, de quoi satisfaire les valeurs bancaires.

Les prix du pétrole retombaient dans la zone des 100 dollars américains, pris entre la guerre en Ukraine et les annonces américaines sur la libération de réserves d’urgences pour soulager le marché.

Le dollar américain montait légèrement (+0,06% à 1,1056 $ US pour un euro) avant la publication des données sur l’emploi aux États-Unis pour mars, l’euro poursuivant son recul après avoir trébuché la veille.

Le géant espagnol du prêt-à-porter Inditex, maison-mère de l’empire Zara, a ouvert vendredi un nouveau chapitre de son histoire avec l’arrivée à sa tête de Marta Ortega, 38 ans, chargée de piloter le groupe fondé par son père. L’action gagnait 2,38% à 20,25 euros.

La filiale spécialisée en crédit à la consommation de Crédit Agricole (+1,10% à 11,01%) et le constructeur automobile Stellantis (+0,82% à 14,92 euros) ont annoncé vendredi la signature d’accords définitifs prévoyant la création d’un «leader européen» de la location longue durée automobile.

Sanofi (+0,86% à 93,31 euros) a annoncé vendredi que la cotation en Bourse de Paris de sa filiale de principes actifs pharmaceutiques Euroapi aura lieu le 6 mai, ayant reçu l’approbation de l’Autorité des marchés financiers (AMF).