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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture vendredi

LesAffaires.com et AFP|Publié le 24 avril 2020

Pendant que l'Asie et l'Europe sont au rouge, les indices américains pointent vers une hausse à l'ouverture.

Les principales Bourses d’Asie ont clôturé vendredi dans le rouge à l’unisson, affectées par diverses mauvaises nouvelles économiques et un sentiment de déception après l’échec apparent d’un essai clinique sur un médicament qui semblait prometteur contre la COVID-19.

Pendant ce temps, les indices boursiers américains pointent vers une ouverture en légère hausse. Les contrats à terme sur le S&P 500 grimpaient de 16 points, ou de 0,6%, à 2 797 points vers 8h. Ceux du Dow Jones avançaient de 157 points, ou de 0,67%, à 23 494 points, alors que ceux du Nasdaq progressaient de 36 points, ou de 0,42%, à 8 635 points.

En Europe, à la mi-séance, les indices sont en territoire négatif. À Londres, le FTSE-100 perdait 44 points, ou 0,75%, à 5 782 points. À Paris, le CAC 40 reculait de 25 points, ou de 0,58%, à 4 425 points. À Francfort, le DAX cédait 72 points, ou 0,69%, à 10 441 points.

À la Bourse de Tokyo, l’indice Nikkei des 225 valeurs vedettes a clôturé en baisse de 0,86% à 19 262,00 points, cédant ainsi plus de 3% sur l’ensemble de la semaine écoulée. L’indice élargi Topix a perdu 0,33% à 1 421,29 points vendredi.

Le marché tokyoïte a été mal orienté dès le début des échanges, après la clôture autour de l’équilibre de Wall Street la veille.

La Bourse de New York avait effacé la plupart de ses gains dans l’après-midi après l’échec apparent d’un essai clinique du laboratoire américain Gilead Sciences sur son médicament antiviral Remdesivir contre la COVID-19.

Les craintes montent aussi au Japon sur la «Golden Week», une semaine de congés entre fin avril et début mai où les Japonais voyagent habituellement en masse, mais qui apparaît aujourd’hui comme un risque majeur d’accélération des cas de COVID-19 dans l’archipel.

L’état d’urgence a été déclaré dans tout l’archipel nippon pour inciter les gens à limiter leurs déplacements au maximum, mais le dispositif n’est pas assorti de mesures coercitives.

Par ailleurs, l’inflation hors produits frais a de nouveau ralenti au Japon en mars, à 0,4% sur un an, selon des chiffres officiels publiés vendredi, un nouveau signe de la crise économique et du plongeon des prix de l’énergie liés à la crise sanitaire mondiale. Les économistes s’attendent à un prochain retour de la déflation dans le pays.

À Hong Kong, l’indice Hang Seng a reflué de 0,61% à 23 831,33 points. En Chine continentale, l’indice composite de Shanghai a lâché 1,06% à 2 808,53 points et celui de Shenzhen 1,48% à 1 736,93 points.

 

Canon et Intel retiennent l’attention

Le titre Canon a reculé de 1,25% à 2.118 yens. Le groupe japonais a publié jeudi des résultats trimestriels en forte baisse, affectés par la dégradation rapide de la conjoncture économique face à la pandémie de COVID-19.

Faute de visibilité dans cette crise, Canon, qui fabrique des appareils photo, des imprimantes ou encore des équipements médicaux, n’a pas livré de nouveaux objectifs annuels chiffrés pour l’heure.

Les fabricants japonais d’équipements pour la fabrication de semi-conducteurs ont nettement reculé, dans la foulée de la déconfiture du géant américain des microprocesseurs Intel la veille à Wall Street, qui n’a pas livré de nouvelles prévisions annuelles. 

Les cours du pétrole refluaient, après avoir d’abord grimpé durant les échanges en Asie, la fraîche escalade des tensions entre l’Iran et les États-Unis ayant brièvement éclipsé le plongeon de la demande d’or noir lié au coronavirus et les problèmes de saturation des capacités de stockage.

Peu avant 05H00 le prix du baril de brut américain WTI baissait de 3,64% à 15,90 dollars, tandis que celui du baril de Brent londonien perdait 2,39% à 20,82 dollars.