Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mercredi
lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 05 octobre 2022(Photo: 123RF)
REVUES DES MARCHÉS. Les Bourses mondiales reculaient mercredi, mettant fin à un brusque mouvement de retour en force des actifs risqués délaissés en septembre, comme les actions.
Après un début de semaine en fanfare, et 3% de gains mardi, Wall Street s’apprêtait également à revenir sur terre, les contrats à terme augurant aussi une ouverture en repli, autour de -0,8%.
Les indices boursiers à 07h45
Aux États-Unis, les contrats à terme du Dow Jones affichaient un recul de 245,00 points (-0,81%) à 30 120,00 points, les contrats à terme du S&P 500 descendaient de 30,00 points (-0,79%) à 3 773,25 points alors que les contrats à terme du Nasdaq descendaient de 88,25 points (-0,76%) à 11 552,50 points.
En Europe, à Londres, le FTSE 100 cédait 68,78 points (-0,97%) à 7 017,68 points, à Paris, le CAC 40 perdait 38,28 points (-0,63%) à 6 001,41 points. et à Francfort, le DAX cédait 90,24 points (-0,71%) à 12 580,24 points.
En Asie, le Nikkei de Tokyo a haussé de 128,32 points (+0,48%) à 27 120,53 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a progressé de 1 008,46 points (+5,90%) à 18 087,97 points.
Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain descendait de 0,33 $US (-0,38%) à 86,19 $US et le baril de Brent de la mer du Nord lâchait 0,25 $US (-0,27%) à 91,55 $US.
Le contexte
Les dernières séances ont donné lieu à «un rallye haussier de soulagement» après «un terrible plongeon dans les semaines précédentes», affirme Craig Erlam, analyste d’Oanda. Selon lui, les investisseurs ont mis «des lunettes roses», pour interpréter des indicateurs économiques et «ce n’est pas le moment de s’emballer.»
«L’espoir d’un ralentissement des politiques de montée de taux de la Réserve fédérale américaine ne peut pas être un moteur durable», abonde Andreas Lipkow pour Comdirect.
L’estimation finale de l’indicateur PMI a confirmé la contraction plus marquée de l’activité du secteur privé en zone euro en septembre que les mois précédents, avec un indice légèrement en dessous de la première estimation.
Les investisseurs attendent désormais l’enquête mensuelle de la société de services aux entreprises ADP aux États-Unis, mise en bouche avant le rapport mensuel sur l’emploi américain vendredi.
Sur le marché de la dette des États, les taux d’intérêt des emprunts en Europe et aux États-Unis remontaient après leur spectaculaire baisse des dernières séances.
Les fabricants de pneus étaient en bas des indices européens, après des déclarations du patron du français Michelin Florent Menegaux sur l’augmentation des stocks pour son entreprise. Michelin reculait de 2,89%, Continental de 5,87% à Francfort, Pirelli de 3,74% à Milan. Le reste du secteur automobile était aussi mal orienté, comme l’équipementier Faurecia (-5,45%), le constructeur Stellantis (-3,11%) ou encore Volkswagen (-2,28%).
Le géant britannique des supermarchés Tesco (TSCO.L) baissait de 3,76% à Londres après avoir publié un bénéfice net divisé par trois pour son premier semestre décalé, à 253 millions de livres, malgré une progression de ses ventes. Ce chiffre reflète notamment l’impact de hausses de coûts et du comportement des consommateurs qui se serrent la ceinture.
L’euro reculait de 0,66% à 0,9920 $US, son rattrapage par rapport au $US s’étant arrêté juste en dessous de la parité. La livre reprenait son souffle également (-0,97% à 1,1364 $US), loin de ses plus bas sous les 1,04 $US en début de semaine passée.
Le bitcoin soufflait aussi après avoir retrouvé les 20 000 $USs (-1,20% à 20 090 $US).
Les prix du pétrole restaient stables le jour de la réunion à Vienne de l’organisation des pays exportateurs de pétrole et de leurs alliés (Opep +), qui pourraient décider d’une baisse significative des quotas de production de pétrole pour soutenir un marché chancelant.