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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mercredi

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 20 juillet 2022

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mercredi

(Photo: Getty Images)

REVUES DES MARCHÉS. Les marchés mondiaux restaient prudents mercredi, aux aguets avant la fin des travaux du gazoduc Nord Stream 1 à l’issue desquels la Russie pourrait reprendre ses livraisons de gaz vers l’Allemagne et à la veille d’une réunion de la Banque centrale européenne. 

Les places financières européennes étaient en petite baisse vers 7 h 20 au cours d’une séance volatile. Milan reculait de 0,77% tandis que le Premier ministre Mario Draghi tentait de sauver son gouvernement en appelant à un nouveau «pacte» de confiance.

La Bourse de New York s’orientait vers une ouverture à la baisse après avoir conclu sur une note positive la veille, portée par les résultats de sociétés, meilleurs que prévu, et un dollar américain ($US) plus faible.

 

Les indices boursiers à 8 h

Les contrats à terme du Dow Jones perdaient 74,00 points (-0,23%) à 31 717,00 points.

Les contrats à terme du S&P 500 retraitaient de 8,75 points (-0,22%) à 3 928,75 points.

Les contrats à terme du Nasdaq baissaient de 14,50 points (-0,12%) à 12 259,50 points.

À Londres, le FTSE 100 cédait 27,57 points (-0,38%) à 7 268,71 points.

À Paris, le CAC 40 descendait de 25,44 points (-0,41%) à 6 175,78 points.

À Francfort, le DAX descendait de 86,83 points (-0,65%) à 13 221,58 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a avancé de 718,58 points (+2,67%) à 27 680,26 points.

De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a gagné 229,16 points (+1,11%) à 20 890,22 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain affichait un recul de 1,74$ US (-1,67%) à 102,48$ US.

Le baril de Brent de la mer du Nord reculait de 1,56$ US (-1,45%) à 105,79$ US.

 

Le contexte

En Europe, les marchés, qui étaient devenus plus optimistes sur la réouverture jeudi des deux gazoducs Nord Stream 1 qui alimentent l’Allemagne et d’autres pays d’Europe de l’Ouest en gaz russe, se tendaient de nouveau après les mesures annoncées par la Commission européenne.

«La Russie pratique un chantage, elle utilise le gaz comme une arme. Et si jamais il devait y avoir une rupture majeure voire une interruption totale des livraisons de gaz (russe), l’Europe devra être prête», a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

L’Europe a demandé aux Vingt-Sept de réduire volontairement de 15% leur demande de gaz sur les huit prochains mois et voudrait des baisses obligatoires en cas d’urgence.

Pour Susannah Streeter, analyste chez Hargreaves Lansdown, «les investisseurs s’accrochent à toutes nouvelles un tant soit peu positives, mais la tendance profonde du marché demeure à la baisse», au regard d’un contexte toujours sombre et incertain. 

Le prix du gaz naturel européen de référence, le TTF néerlandais, en baisse depuis une semaine, reprenait 4,73% à 161,75 euros vers 7 h 20.

Autre événement scruté de près par les investisseurs, la réunion de la Banque centrale européenne (BCE) jeudi. Les marchés anticipent désormais une hausse des taux directeurs de 50 points de base, plus forte qu’initialement prévu, et attendent la présentation d’un outil «anti-fragmentation», destiné à limiter le creusement de l’écart des taux d’intérêts des dettes d’État de la zone euro.  

Le géant français TotalEnergies (TTE) a annoncé mercredi le lancement d’une phase d’étude d’ingénierie sur un important projet gazier en Papouasie–Nouvelle-Guinée, avant une décision finale d’investissement attendue fin 2023 pour un démarrage de production fin 2027. 

Par ailleurs, il a confirmé mercredi s’être désormais retiré de Birmanie, six mois après en avoir fait l’annonce

Vers 7 h, l’action du groupe prenait 0,59%.

Le groupe allemand de l’énergie Uniper (UNI01.DE), en détresse depuis les interruptions de livraison de gaz russe, s’envolait de 14,81% à la Bourse de Francfort alors que l’État pourrait grimper à 30% dans le capital, selon la presse allemande. Le titre a plongé de près de 50% ces dernières semaines.  

Netflix (NFLX) a de nouveau perdu des abonnés au deuxième trimestre, mais moins que prévu, et parie sur un rebond cet été, donnant de l’espoir aux investisseurs.

Dans les échanges avant ouverture, l’action prenait 6,37%.