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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mercredi

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 11 mai 2022

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mercredi

(Photo: Getty Images)

REVUE DES MARCHÉS. Les marchés prolongeaient leur rebond mercredi avant de se concentrer sur l’indice des prix à la consommation pour avril aux États-Unis qui pourrait faire évoluer la cadence du resserrement monétaire de la Réserve fédérale américaine.

Les indices européens accéléraient leur progression à une heure de la parution de l’indicateur phare de la séance.

De son côté, Wall Street se préparait à ouvrir sur le même élan, les contrats à terme des trois principaux indices américains affichant une hausse.

 

Les indices boursiers à 08h05

Aux États-Unis, les contrats à terme du Dow Jones avançaient de 310,00 points (+0,97%) à 32 397,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 gagnaient 46,25 points (+1,16%) à 4 043,00 points. Les contrats à terme du Nasdaq haussaient de 167,25 points (+1,35%) à 12 516,25 points.

À Londres, le FTSE 100 montait de 70,75 points (+0,98%) à 7 313,97 points. À Paris, le CAC 40 gagnait 124,06 points (+2,03%) à 6 240,97 points. À Francfort, le DAX haussait de 191,35 points (+1,41%) à 13 726,09 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a clôturé en hausse de 46,54 points (+0,18%) à 26 213,64 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a progressé de 190,87 points (+0,97%) à 19 824,57 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain haussait de 4,02 $ US (+4,03%) à 103,78 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord progressait de 3,83 $ US (+3,74%) à 106,29 $ US.

 

Le contexte 

Les économistes s’attendent à une inflation moins marquée pour avril après un niveau jamais vu depuis le début des années 1980, le mois d’avant.

Certains investisseurs se sont pris à espérer «la possibilité d’un plafonnement des pressions inflationnistes à court terme, les rendements obligataires ayant fortement reculé ces derniers jours», indique Michael Hewson chez CMC Markets.

Le marché obligataire continuait de se détendre mercredi, le taux des emprunts d’État américains à 10 ans descendant à 2,93% contre 2,99% la veille et plus de 3,15% en début de semaine. Le recul restait très prononcé sur les rendements italiens.

«Les marchés anticipent un resserrement de la politique des banques centrales, mais tant que l’inflation ne se stabilisera pas, il sera impossible de savoir si les taux ont atteint leur plus haut», estime l’équipe de recherche et de stratégie de SPDR.

L’indice américain des prix à la consommation (CPI) pour avril attendu à 8h30, heure du Québec, est susceptible d’influencer la force de la réaction de la banque centrale américaine (Réserve fédérale, Fed) qui a donné en mars le coup d’envoi de son cycle de relèvement des taux pour combattre la hausse des prix.

Les déclarations des banquiers centraux, qui se sont multipliées ces derniers jours au niveau de la Fed et de la BCE, alimentent le débat sur l’ampleur nécessaire du resserrement monétaire pour qu’enfin s’estompe l’inflation sans pour autant endommager l’économie ou provoquer une hausse du chômage.

En attendant de se concentrer sur l’indicateur de l’inflation, les investisseurs se penchaient sur les nombreuses publications de résultats en Europe, comme celles de Thyssenkrupp (TKA.DE +12,65%) à Francfort, TUI (TUI.L, +4,61%) et Compass (CPG.L, +6,21%) à Londres qui profitaient toutes de prévisions optimistes pour l’année en cours.

La maison de luxe italienne Salvatore Ferragamo (SFER.MI) a publié un bénéfice net de 14 millions d’euros pour le premier trimestre, malgré un ralentissement de ses ventes en Chine. Elle a annoncé l’objectif de doubler ses recettes «à moyen terme». Le titre grimpait de plus de 8% à Milan, tandis qu’à Paris, le trio LVMH (MC.PA), Kering (KER.PA) et Hermès (RMS.PA) avançait de plus de 3% vers 7h10.

Bayer (BAYN.DE) plongeait de 7,38% après un avis de l’avocat général des États-Unis qui recommande à la Cour suprême de ne pas se saisir du dossier du glyphosate. Le groupe s’est dit «toujours convaincu qu’il y a de bons arguments juridiques pour que la Cour examine le cas» d’Edwin Hardeman, qui accuse l’herbicide RoundUp de Monsanto, racheté par le géant allemand de l’agrochimie, d’être responsable de son cancer.

L’action du géant suisse de l’oncologie, Roche (ROG.SW), dégringolait de plus de 7% à la suite d’un revers dans une étude pour un nouveau traitement contre le cancer du poumon.

Les prix du pétrole rebondissaient mercredi, après deux séances de chute, dopés par les craintes relatives au resserrement de l’offre de brut, neutralisant pour le moment les inquiétudes quant à la demande.

L’euro progressait de 0,19% face au billet vert, à 1,0549 dollar américain.

Après une première moitié de séance dans le rouge, le bitcoin se ressaisissait de 1,84% à 31 565 $ US.