Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mercredi
LesAffaires.com et AFP|Publié le 03 février 2021L'Europe avançait et l'Asie hésitait.
Les Bourses européennes étaient portées mercredi par des espoirs d’avancées à la fois sur le plan de relance américain et sur la logistique de la vaccination contre la COVID-19.
À Wall Street, vers 7h30, les contrats à terme sur le S&P 500 gagnaient 13 points, ou 0,36%, à 3 832 points. Ceux du Dow Jones augmentaient de 17 points, ou de 0,06%, à 30 603 points, tandis que ceux du Nasdaq avançaient de 86 points, ou 0,65%, à 13 535 points.
En Europe, les marchés étaient dans le vert à mi-séance. À Londres, le FTSE 100 gagnait 11 points, ou de 0,18%, à 6 526 points. À Paris, le CAC 40 augmentait de 101 points, ou de 1,86%, à 5 563 points. À Francfort, le DAX grimpait de 100 points, ou de 0,73%, à 13 934 points.
Les marchés asiatiques ont terminé la journée en ordre dispersé: à Tokyo, l’indice vedette Nikkei a pris 1% tandis que l’indice Hang Seng à Hong Kong (+0,2%) et l’indice composite de Shanghai (-0,5%) ont fini à l’équilibre.
Le contexte
Mardi, Wall Street a enchaîné une deuxième séance de franche hausse, alors que la fièvre spéculative ayant poussé l’action de GameStop à d’improbables sommets la semaine dernière s’est apaisée.
«Les marchés sont rassurés. Parce que la spéculation baisse en intensité à Wall Street sur certains titres de la cote (…). Mais aussi parce que les craintes sur la lenteur des campagnes de vaccination sont moins vives alors que les accords se multiplient entre les laboratoires pour augmenter la production des vaccins déjà autorisés, tandis que d’autres sont sur le point d’arriver sur le marché», expliquent les experts d’Aurel BGC.
Les investisseurs se réjouissaient ainsi des perspectives d’accélération des campagnes de vaccination après l’annonce de coopération entre les laboratoires britannique GSK et allemand CureVac qui vont s’unir pour développer un vaccin contre les nouveaux variants du coronavirus avec l’espoir d’être prêts pour 2022.
Autre nouvelle réjouissante: un sous-traitant français commencera à produire «au courant de mars» le vaccin de Moderna contre la COVID-19, et un autre lancera «au cours du mois d’avril» la production de celui de Pfizer/BioNTech, a annoncé mercredi sur RTL la ministre déléguée à l’Industrie Agnès Pannier-Runacher.
Et face à la lenteur du déploiement de la vaccination, l’UE envisage désormais d’adopter les vaccins chinois et russe à condition qu’ils obtiennent l’autorisation de l’Agence européenne du médicament.
Les résultats trimestriels supérieurs aux attentes des géants de la technologie américaine Alphabet et Amazon contribuent aussi à cet élan positif.
«La saison des résultats aux États-Unis atteint son point culminant, et jusque-là, présente une image globalement positive», indique Andreas Lipkow, expert pour Comdirect.
Par ailleurs, «les marchés gardent un œil sur le plan de relance du président Biden qui a connu mardi une avancée importante alors que le président pourrait utiliser le processus de « réconciliation » qui permettrait de faire voter le plan à la simple majorité des 50 alors que les lois sur le budget au Sénat se doivent d’en recueillir 60», ajoute M. Dembik.
Cela permettrait une adoption rapide du texte, 50 sénateurs étant démocrates. Car en cas d’égalité, il revient à la vice-présidente de Joe Biden, Kamala Harris, de trancher.
Du côté du pétrole
Vers 7h30, le prix du baril américain de WTI augmentait de 0,69% à 55,14 $US et celui du baril de Brent de la mer du Nord gagnait 0,92%, à 57,99 $US.