Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mercredi
LesAffaires.com et AFP|Publié le 27 janvier 2021Les marchés mondiaux connaissaient une journée sans direction.
La Bourse de New York se dirigeait vers une ouverture à la baisse, mercredi, alors que les bourses européennes étaient indécises et que les bourses asiatiques n’avaient pas grande conviction.
Vers 7h15, les contrats à terme sur le S&P 500 perdaient 30 points, ou 0,79%, à 3 812 points. Ceux du Dow Jones baissaient de 234 points, ou de 0,76%, à 30 608 points, tandis que ceux du Nasdaq cédaient 19 points, ou 0,14%, à 13 466 points.
En Europe, les marchés étaient indécis à mi-séance. À Londres, le FTSE 100 s’abaissait de 46 points, ou 0,69%, à 6 607 points. À Paris, le CAC 40 augmentait de 51 points, ou de 0,93%, à 5 523 points. À Francfort, le DAX glissait de 223 points, ou de 1,61%, à 13 647 points.
En Asie, l’indice vedette Nikkei de Tokyo, qui avait lâché près de 1% mardi, a repris 0,31%, soutenu par la perspective de bons résultats trimestriels des entreprises nippones.
À Hong Kong, l’indice Hang Seng a terminé sans direction (- 0,3%) tout comme l’indice composite de Shanghai (+0,1%) en Chine continentale.
Le contexte
S’il n’y a pas vraiment de doute sur la stratégie de la Fed, qui devrait maintenir sa politique accommodante, des incertitudes demeurent sur le plan d’aide économique de 1 900 milliards de dollars présenté par le nouveau président américain Joe Biden.
«Le nouveau plan de relance mis sur la table par le président Biden a de fortes chances d’être revu à la baisse ou retardé», estime Christopher Dembik, responsable de la recherche économique chez Saxo Banque.
Toutefois, observe-t-il, «les marchés restent confiants, la Fed devrait se tenir à disposition afin de contrebalancer une éventuelle baisse ou un retard conséquent dans la mise à disposition de l’enveloppe».
Sur le front sanitaire, «les retards dans les vaccins et la campagne d’immunisation au ralenti donnent des maux de tête aux investisseurs», souligne Mulan Cutkovic, analyste chez Axi.
Aussi, les résultats d’entreprises qui déferlent cette semaine «pourront être les catalyseurs nécessaires afin de pousser des indices qui sont certes résilients mais sans fortes convictions», affirme M. Dembik.
Les intervenants de marché ont déjà pu se réjouir de publications solides comme celles de LVMH à Paris et de Microsoft aux États-Unis.
Les chiffres de trois mastodontes, chéris des investisseurs, Facebook, Tesla et Apple, seront publiés à leur tour après la clôture américaine.
«Si les géants de la technologie américaine poursuivent leur lune de miel, d’autres pans de l’économie ne vivent pas la même histoire», rappelle Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote Bank.
«La pandémie continue d’affecter des activités aux États-Unis et dans le monde entier, rendant la plupart des petites et moyennes entreprises tributaires d’un stimulus budgétaire et monétaire», étaye-t-il.
Les mesures de confinement renforcées devraient en effet brider le rebond attendu des économies.
Du côté du pétrole
Les prix du pétrole brut étaient proches de l’équilibre, mercredi matin.
Vers 7h15, le prix du baril américain de WTI était stable à 52,63 $US et celui du baril de Brent de la mer du Nord gagnait 0,1%, à 55,99 $US.