Logo - Les Affaires
Logo - Les Affaires

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mardi

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 13 septembre 2022

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mardi

(Photo: 123RF)

REVUES DES MARCHÉS. Les marchés actions affichaient un optimisme mesuré mardi, les investisseurs espérant être rassurés par de nouvelles données sur l’inflation américaine qui, en cas de ralentissement, leur permettrait d’envisager un possible assouplissement de la politique monétaire aux États-Unis dès l’an prochain.

En Europe vers 7h10, heure du Québec, Paris, Francfort et Londres gagnaient du terrain. À Wall Street, les contrats à terme sur les principaux indices esquissaient une hausse.

 

Les indices boursiers à 07h45

Aux États-Unis, les contrats à terme du Dow Jones avançaient de 218,00 points (+0,67%) à 32 604,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 gagnaient 30,00 points (+0,73%) à 4 140,75 points. Les contrats à terme du Nasdaq montaient de 94,00 points (+0,74%) à 12 834,75 points.

À Londres, le FTSE 100 augmentait de 35,18 points (+0,47%) à 7 508,21 points. À Paris, le CAC 40 récoltait 42,45 points (+0,67%) à 6 376,04 points. À Francfort, le DAX montait de 97,94 points (+0,73%) à 13 500,21 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a terminé en hausse de 72,52 points (+0,25%) à 28 614,63 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a terminé en baisse de 35,39 points (-0,18%) à 19 326,86 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain avançait de 1,31 $ US (+1,49%) à 89,09 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord progressait de 1,30 $ US (+1,38%) à 95,30 $ US.

 

Le contexte

La dynamique est positive sur les marchés depuis leur rebond amorcé en fin de semaine dernière et les opérateurs espèrent que l’évolution des prix à la consommation aux États-Unis pour août attendus à 8h30 actera un nouveau ralentissement de l’inflation.

Les analystes s’attendent à un tassement de l’inflation à 8% sur un an et en léger recul (-0,1%) par rapport au mois précédent, notamment grâce à la baisse des prix du gaz, selon le consensus d’analystes de MarketWatch.

Après avoir atteint en juin son plus haut niveau depuis plus de 40 ans, l’inflation avait déjà ralenti en juillet, à 8,5% sur un an.

«Deux rapports consécutifs montrant une forte décélération, combinés au rapport sur l’emploi du mois dernier, seront un signe vraiment encourageant et pourraient déclencher un rebond du risque plus large sur les marchés», estime Craig Erlam, analyste chez Oanda.

Selon lui, «cela ne suffira peut-être pas à faire pencher la balance de la Fed en faveur d’une hausse plus modeste de 50 points de base des taux la semaine prochaine, mais cela pourrait ralentir le rythme du resserrement par la suite».

À l’occasion de la prochaine réunion de politique monétaire de la Fed les 20 et 21 septembre, les investisseurs anticipent une hausse du taux directeur de 0,75 point de pourcentage, la troisième d’affilée. Mais ils espèrent que la banque centrale américaine assouplisse sa politique monétaire dans le courant de l’année prochaine.

Cependant, «une surprise à la hausse des prix à la consommation serait très très mal perçue par le marché» alors que plusieurs éléments convergent vers un plafonnement de l’inflation, dont la baisse du prix du transport maritime mondial, le marché immobilier au ralenti aux États-Unis ou encore le repli des prix du pétrole, souligne de son côté Alexandre Baradez, chef analyste chez IG France.

Une telle déception ferait monter «très vite» le taux d’emprunt américain à deux ans, très sensible au redressement des taux de la Fed, et ferait «tomber d’un coup» les marchés actions, prévient l’expert.

La plateforme de livraison de courses britannique Ocado (OCDO.L) chutait de 9,81% à 717,20 pence et Marks and Spencers (MKS.L) de 1,46% à 124,85 pence à la Bourse de Londres vers 7h00 après l’annonce d’une réduction des dépenses des clients de leur coentreprise Ocado Retail, qui s’était envolée avec les confinements.

Le pétrole continuait d’avancer mardi, soutenu par les incertitudes autour de l’offre, un accord sur le nucléaire iranien s’éloignant et le projet de plafonnement des prix des hydrocarbures russes laissant craindre des représailles de Moscou.

La monnaie européenne continuait de progresser par rapport au billet vert, à raison d’un euro pour 1,0177 dollar américain à 8h00, mardi, contre 1,0122 $ US lundi à 17h00.

La livre reprenait également des couleurs (+0,38% à 1,1727 $ US).

Les prix du gaz naturel en Europe se négociaient en baisse de 0,31% à 190 euros le mégawattheure sur le marché de référence, le TTF néerlandais.

Les ministres européens de l’Énergie se réuniront de nouveau le 30 septembre à Bruxelles pour examiner les mesures d’urgence proposées par la Commission européenne afin d’enrayer la flambée des prix du gaz et de l’électricité provoquée par la guerre en Ukraine.