Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mardi
lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 10 mai 2022(Photo: 123RF)
REVUE DES MARCHÉS. Les investisseurs profitaient de la baisse des marchés pour faire des achats à bon compte mardi, ce qui permettait un rebond des indices, de moindres ampleurs toutefois que la baisse des dernières séances.
L’élan haussier en Europe persistait à mi-séance alors qu’après avoir une nouvelle fois dévissé lundi, Wall Street se préparait à ouvrir en hausse.
Si l’Asie a subi globalement des pertes en clôture, elles sont moindres que la chute au début de la séance pour la Bourse de Tokyo et de Hong Kong 1,84%. En revanche, Shanghai a pris 1,06%.
Les indices boursiers à 07h41
Aux États-Unis, les contrats à terme du Dow Jones gagnaient 169,00 points (+0,53%) à 32 330,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 haussaient de 22,50 points (+0,56%) à 4 010,00 points. Les contrats à terme du Nasdaq augmentaient de 115,25 points (+0,95%) à 12 309,00 points.
À Londres, le FTSE 100 augmentait de 33,68 points (+0,47%) à 7 250,26 points. À Paris, le CAC 40 avançait de 32,30 points (+0,53%) à 6 118,32 points. À Francfort, le DAX montait de 149,52 points (+1,12%) à 13 530,19 points.
En Asie, le Nikkei de Tokyo a lâché 152,24 points (-0,58%) à 26 167,10 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a baissé de 368,27 points (-1,84%) à 19 633,69 points.
Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain reculait de 1,41 $ US (-1,37%) à 101,68 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord lâchait 1,69 $ US (-1,60%) à 104,25 $ US.
Le contexte
Les «marchés restent sur un terrain instable», nuance Stephen Innes, de SPI Asset Management.
Les raisons de rester à l’écart des actifs risqués ne manquent pas. «La guerre, l’inflation, les hausses de taux des banques centrales et la perturbation de la chaîne d’approvisionnement sont tous, individuellement, des vents contraires importants. Lorsqu’ils sont combinés, les marchés actions n’ont aucun moyen de résister», analyse Clifford Bennett, économiste chez ACY Securities.
L’indice de l’inflation CPI aux États-Unis est attendu mercredi, avec anxiété par les investisseurs qui espèrent entrevoir enfin le pic de l’accélération des prix après une hausse de 8,5% sur un an en mars.
Sur le marché obligataire, une légère détente était observée, le taux d’intérêt pour le 10 ans américain revenant juste au-dessus des 3%.
Les valeurs bancaires montaient nettement en Europe, profitant du retour de l’exposition au risque pour quelques investisseurs, ainsi que des résultats salués de l’italienne BPER Banca (+9,27%).
ING montait de 5,16%, Unicredit montait de 5,29%, Santander de 3,79%, BNP Paribas de 3,65% et Deutsche Bank de 3,34%.
Le vaccin contre la COVID-19 de Novavax, présenté comme une alternative pour ceux auxquels les vaccins à ARN messager font peur, s’est moins vendu que les prévisions des analystes, ce qui faisait plonger le titre dans les échanges d’avant-séance à Wall Street (-22,79%).
Les prix du pétrole accéléraient leur baisse, après les importantes pertes de la veille, les inquiétudes quant à la demande en or noir regagnant du terrain malgré l’avancée des discussions concernant l’embargo européen sur le brut russe.
L’euro baissait légèrement face au billet vert, à 1,0556 dollars américains.
Après avoir encore une fois brièvement franchi à la baisse le seuil des 30 000 $ US dans la nuit, le bitcoin remontait de 1,43% à 31 405 $ US. C’est une baisse de 50% par rapport à son plus haut historique de novembre.
Les autres cryptomonnaies ne font pas mieux: le marché total est évalué à un peu plus de 1 500 G$ US, contre 3 000 milliards à son plus haut, selon les données du site Coingecko, qui recense plus de 13 000 cryptomonnaies.