Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mardi
lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 22 mars 2022(Photo: Getty Images)
REVUE DES MARCHÉS. Les Bourses mondiales progressaient mardi, reprenant le chemin de la hausse après une pause lundi, tandis que les taux sur le marché obligataire continuaient leur progression.
L’Europe évoluait en hausse. Après une dernière semaine faste, les places européennes avaient fait une pause lundi.
Wall Street se préparait à ouvrir en hausse.
En Asie, l’humeur était encore plus joyeuse: fermée lundi, la Bourse de Tokyo a monté, après avoir gagné 6,6% la semaine passée, soutenue notamment par la hausse du yen face au dollar.
Les indices boursiers à 7h58
Aux États-Unis, les contrats à terme du Dow Jones haussaient de 157,00 points (+0,46%) à 34 593,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 haussaient de 12,25 points (+0,28%) à 4 464,50 points. Les contrats à terme du Nasdaq progressaient de 19,50 points (+0,14%) à 14 390,00 points.
En Europe, les résultats étaient au vert. À Londres, le FTSE 100 avançait de 32,68 points (+0,44%) à 7 475,07 points. À Paris, le CAC 40 gagnait 41,10 points (+0,62%) à 6 623,43 points. À Francfort, le DAX montait de 111,88 points (+0,78%) à 14 438,85 points.
En Asie, le Nikkei de Tokyo a monté de 396,68 points (+1,48%) à 27 224,11 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a gagné 667,94 points (+3,15%) à 21 889,28 points.
Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain affichait un recul de 0,20 $ US (-0,18%) à 111,92 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord lâchait 0,19 $ US (-0,16%) à 115,43 $ US.
Le contexte
Les marchés actions digèrent sans trop de difficulté le changement de ton du président de la Réserve fédérale américaine Jerome Powell, qui a dit lundi que son institution était prête à accélérer la hausse de ses taux directeurs en 2022 pour faire face à l’inflation au plus haut depuis 40 ans.
Les ajustements se faisaient sur les autres marchés, comme celui des emprunts d’État.
L’emprunt à 10 ans américain s’élevait à 2,339%, en hausse de près de cinq points de base sur la séance, et contre 2,14% à la clôture de vendredi.
Surtout, les taux des emprunts aux échéances rapprochées, comme à 7 ans, 5 ans et 3 ans, étaient plus élevés que pour celui à 10 ans, une rareté qui est un signe que les investisseurs anticipent un ralentissement de l’activité économique.
En Europe aussi, les rendements se tendaient: le taux des emprunts à 10 ans de la France se rapprochait de 1% (0,948%) et celui de l’Allemagne à même échéance de 0,50% (0,495%).
Le mouvement profitait aux valeurs bancaires dans toute l’Europe, comme BNP Paribas (+2,33%), Intesa (+2,33%), Santander (+1,82%), HSBC (+3,37%) ou encore ING (+3,28%).
En nette hausse pendant la séance asiatique, dans le sillage de leur bond de plus de 7% lundi, les prix des barils de pétrole se tassaient.
L’équipementier Adidas montait de 1,43%, et Puma de 2%, porté notamment par la publication des résultats du troisième trimestre de son concurrent Nike. Le géant américain des vêtements et chaussures de sport s’est appuyé sur une forte demande pour ses produits en Amérique du Nord pour dépasser les attentes au troisième trimestre de son exercice décalé.
Dans les échanges d’avant-séance aux États-Unis, Nike prenait près de 6,5%.
Le dollar américain montait face à un panier d’autres grandes monnaies et atteignait un plus haut depuis début 2016 face au yen, galvanisé par la détermination de la Réserve fédérale américaine (Fed).
Le dollar est repassé au-dessus des 120 yens mardi (+1,18% à 120,89 vers 7h20, heure du Québec) pour la première fois depuis février 2016, la possibilité d’un nouveau resserrement monétaire américain contrastant avec la politique ultra-accommodante reconduite vendredi par la Banque du Japon.
L’euro s’inscrivait en baisse moins marquée (-0,14% à 1,1000 $ US), la devise unique européenne étant plus sensible récemment aux avancées sur les négociations entre l’Ukraine et la Russie qu’à la politique monétaire.
La livre égyptienne s’échangeait mardi à 18,520 pour un dollar américain, s’affaiblissant encore légèrement après avoir perdu 17% de sa valeur lundi en raison notamment de l’inflation dans le pays.
Le bitcoin montait de 4,30% à 42 900 $ US.