Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mardi
lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 08 février 2022(Photo: Getty Images)
REVUE DES MARCHÉS. Les marchés fluctuaient peu mardi dans l’attente de prochains résultats d’entreprises et d’un indicateur sur l’inflation aux États-Unis plus tard dans la semaine.
Après de nets gains dans la matinée, les places européennes se tassaient. Les marchés américains se préparaient à ouvrir légèrement dans le rouge.
En Asie, Tokyo a augmentation, avec un bond plus important des valeurs sidérurgiques après la suppression par les États-Unis de droits de douane sur un quota d’importation d’acier japonais. Hong Kong a baissé.
Les indices boursiers à 8h04
Aux États-Unis, les contrats à terme du Dow Jones frôlaient l’équilibre à 34 971,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 lâchaient 8,75 points (-0,20%) à 4 467,00 points. Les contrats à terme du Nasdaq descendaient de 55,50 points (-0,38%) à 14 504,25 points.
En Europe, les résultats étaient mitigés. À Londres, le FTSE 100 gagnait 5,60 points (+0,07%) à 7 579,07 points. À Paris, le CAC 40 progressait de 6,58 points (+0,09%) à 7 015,83 points. À Francfort, le DAX cédait 26,62 points (-0,18%) à 15 180,02 points.
En Asie, le Nikkei de Tokyo a monté de 35,65 points (+0,13%) à 27 284,52 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a reculé de 250,06 points (-1,02%) à 24 329,49 points.
Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain affichait un recul de 1,83 $ US (-2,00%) à 89,49 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord retraitait de 2,00 $ US (-2,16%) à 90,69 $ US.
Le contexte
Sur le marché obligataire, le 10 ans américain se rapprochait des 2% (1,94%), le taux allemand à 10 ans, qui fait référence, s’établissait à 0,23%, stable.
«L’incertitude demeure à court terme. La volatilité est omniprésente, la plupart des indices boursiers n’ont toujours pas de direction (…) les investisseurs attendant la prochaine action de la politique monétaire des banques centrales» estime Pierre Veyret, analyste d’ActivTrade.
Aux États-Unis, la publication jeudi de l’évolution des prix à la consommation (CPI) en janvier est très attendue pour jauger la probabilité d’une hausse des taux de la Réserve fédérale américaine de 50 points de base, deux fois plus que ce qui est actuellement considéré par une majorité des opérateurs de marché.
Le groupe pharmaceutique américain Pfizer (PFE) prévoit d’écouler cette année pour 32 milliards de dollars américains de son vaccin contre la COVID-19 développée avec BioNTech (BNTX, 36,8 G$US en 2021) ainsi que pour 22 G$US de l’antiviral destiné à traiter le COVID.
L’entreprise a vu son bénéfice net annuel plus que doubler à 22 G$US, mais reculait de plus de 3% dans les échanges électroniques d’avant-séance.
Le géant de l’investissement dans les nouvelles technologies SoftBank Group (STFBY, -0,89% à 5 302 yens) a confirmé après la clôture s’être mis d’accord avec l’américain Nvidia pour mettre fin à la vente à ce dernier du fabricant britannique de microprocesseurs ARM, à cause «d’obstacles réglementaires significatifs» à cette transaction qui valait plusieurs dizaines de milliards de dollars. Nvidia, parmi les plus grosses capitalisations boursières du monde, cédait 2% dans les échanges d’avant-séance. SoftBank Group compte à la place réintroduire ARM en Bourse d’ici fin mars 2023.
Le groupe bancaire BNP Paribas (BNP.PA) a signé en 2021 une année sans précédent, avec 9,5 milliards d’euros de bénéfice net. Le titre était stable après avoir perdu jusqu’à 4% dans les premiers échanges à Paris.
L’italienne Monte dei Paschi di Siena (BMPS.MI) a publié un bénéfice net de 309,5 millions d’euros pour 2021, le plus haut en six ans. Mais le conseil d’administration a limogé son PDG en pleine négociation avec Bruxelles sur la recapitalisation de la banque, sauvée par l’État italien en 2017. L’action s’envolait près de 7%. Sa compatriote Unicredit montait de 2%.
Ailleurs en Europe, Deutsche Bank (DB) prenait 3,62%, Banco Santander (SAN) 1,81%.
Les prix du pétrole reculaient mardi, suspendus aux négociations sur le nucléaire iranien qui pourraient renverser l’état actuel de l’offre mondiale d’or noir.
Un euro s’échangeait pour 1,142 1 $US (-0,19%).
Le bitcoin a renoué brièvement mardi avec les 45 000 $US pour la première fois en plus d’un mois. Il est redescendu depuis à 43 375 $US (-1,63% sur la séance).