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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mardi

lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne|Publié le 21 Décembre 2021

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l’ouverture mardi

(Photo: Getty Images)

Les marchés se redressaient mardi après plusieurs séances de baisse, mais la situation restait fragile face à l’augmentation des cas liés au variant Omicron que les États cherchent à maîtriser.

Les places européennes profitaient des achats à bon compte pour reprendre tout ou partie du terrain perdu la veille. Wall Street devrait aussi retrouver des couleurs après ses pertes de la veille.

 

Les indices boursiers à 07h54

Aux États-Unis, les contrats à terme du Dow Jones progressaient de 301,00 points (+0,86%) à 35 114,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 montaient de 44,25 points (+0,97%) à 4 602,75 points. Les contrats à terme du Nasdaq affichaient une hausse de 182,50 points (+1,17%) à 15 803,75 points.

En Europe, les résultats étaient à la hausse. À Londres, le FTSE 100 récoltait 71,80 points (+1,00%) à 7 269,83 points. À Paris, le CAC 40 prenait 73,66 points (+1,07%) à 6 943,76 points. À Francfort, le DAX augmentait de 171,37 points (+1,12%) à 15 411,04 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a grimpé de 579,78 points (+2,08%) à 28 517,59 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a avancé de 226,47 points (+1,00%) à 22 971,33 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain haussait de 0,94 $ US (+1,37%) à 69,55 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord gagnait 0,92 $ US (+1,29%) à 72,44 $ US.

 

Le contexte

Pendant ce temps-là, les prix du gaz naturel continuent de grimper en Europe pour atteindre des niveaux records, dopés par la demande hivernale et les tensions géopolitiques entre le principal fournisseur, la Russie, et les pays clients.

La situation reste fragile face à «la détérioration croissante des conditions de marché, avec une politique monétaire plus stricte, des goulets d’étranglement persistants et une inflation élevée», observe Jochen Stanzl, analyste pour CMC Market.

Les indices étaient probablement soutenus par des informations de presse selon lesquelles le sénateur démocrate modéré Joe Manchin n’aurait pas complètement fermé la porte au plan massif de mesures sociales et environnementales qu’il avait décidé dimanche de bloquer au Sénat.

Les investisseurs étaient aussi soulagés par la décision de la Maison-Blanche de ne pas mettre en place de nouvelles restrictions avant Noël, mais de préconiser des tests, des capacités de vaccination renforcées et des moyens supplémentaires pour les hôpitaux.

Car le variant Omicron fait craindre au marché que de nouvelles mesures des gouvernements face à sa diffusion rapide ne viennent saborder la reprise mondiale qui montre déjà des signes d’essoufflement par endroits.

Plusieurs pays ont imposé des restrictions de voyage — Israël a annoncé mardi interdire les voyages aux États-Unis — tandis que les Pays-Bas ont verrouillé une partie de leur économie.

En Allemagne, où le nouveau chancelier Olaf Scholz s’apprête à durcir les restrictions, le moral des consommateurs allemands devrait chuter en janvier, face à la flambée des prix et à la situation sanitaire.

Pendant les fêtes de fin d’année, en l’absence d’un grand nombre de gérants d’actifs, la liquidité diminue, ce qui peut exacerber les mouvements, quels qu’ils soient sur le marché actions.

Face à ces incertitudes, les investisseurs se réfugiaient dans le marché des emprunts d’État, jugés plus sûrs.

L’action Bolloré grimpait de 10,11% après l’offre de l’armateur italo-suisse MSC qui propose de racheter les activités de logistique en Afrique du groupe de Vincent Bolloré pour 5,7 milliards d’euros. Vivendi — contrôlé par Vincent Bolloré — avançait de 3,34% à 11,62 euros vers 7h09, heure du Québec.

Les cours du brut repartaient un peu de l’avant mardi même si les perspectives à court terme restent plombées par la pandémie.

Dans le même temps, les valeurs pétrolières évoluaient dans le vert: BP +1,52% à 328,20 pence, Shell +1,61% à 1 599 pence à Londres ou TotalEnergies +1,31% à 43,94 euros.

Le gouverneur de la Banque centrale du Liban Riad Salamé a affirmé mardi à un journaliste de l’AFP que le taux de change officiel n’était «plus réaliste». Fixée officiellement depuis 1997 au taux de 1,507 livres pour un dollar, la monnaie nationale a perdu plus de 90% de sa valeur sur le marché noir.

La livre turque montait encore mardi face au dollar américain (+1,7% à 12,99 livres pour un dollar, vers 7h00), profitant des commentaires du président Erdogan la veille au soir, considérés par certains analystes comme une sorte de retour vers une politique monétaire plus traditionnelle. La veille, elle avait atteint son plus bas historique à 18,36 livres avant de vigoureusement rebondir.

L’euro se stabilisait (-0,04%) face au dollar à 1,127 8 $ US.

Le bitcoin gagnait 3,78% à 48 777 $ US.